Mars 2016

18 février 2016 - Curium S'abonnerAcheter ce magazine

Manger…

C’est un passe-temps pour les foodies, une hantise ou une obsession pour qui souffre de troubles alimentaires, un plaisir pour les gourmets et… un casse-tête pour 795 millions de personnes sur la planète.

C’est culturel, social et de plus en plus idéologique, mais c’est avant tout vital. C’est comme respirer, sauf que… personne n’est trop pressé de respirer le matin. Aucun militant ne se coupe le souffle pour s’opposer à la pollution de l’air. Et je n’ai jamais entendu quelqu’un dire : « Ouf ! J’ai tellement TROP respiré pendant les Fêtes. Je vais essayer de couper sur les inspirations en janvier. »

La différence est là : manger, c’est une nécessité. Mais, pour qui peut se le permettre, c’est aussi faire des choix. Si l’homme chassait encore le mammouth à moitié nu avec des armes DIY, on ne se poserait pas autant de questions. Mais ce n’est plus le cas. L’homme est devenu un super prédateur (et il n’y a pas de quoi se flatter).

Selon une étude canadienne publiée dans la revue Science cet été, l’humain tue neuf fois plus de grands carnivores que ces derniers ne le font entre eux et exploite 14 fois plus de poissons que les autres prédateurs marins. L’industrie de la pêche capture 78 % de la population adulte de saumons, les grizzlys : 6 %.

Bref, l’homme perturbe gravement la chaîne alimentaire. Les humains exercent une pression inégalée sur les écosystèmes. Et ils sont de plus en plus nombreux. La chose inquiète… et on explore des pistes de solutions. Certaines sont ingénieuses, d’autres complètement éclatées… je ne vous vole pas le punch.

Tout est dans le dossier.

Bonne lecture!

Noémie Larouche, rédactrice en chef