Espace publicitaire

Science en une – Novembre

27 octobre 2025 - Matthieu Fannière iconfb iconth iconbs iconred

Découvrez les dernières actualités scientifiques.

Crédit : © iStock / vladsilver

Au clair de la lune, mon ami Léo!

Au printemps, le léopard de mer passe la nuit à chanter sous l’eau. Ce concert peut durer 13 heures, bien que le mammifère doive remonter à la surface pour respirer toutes les deux minutes. Son chant est si puissant qu’il fait vibrer la glace. De quoi attirer une partenaire, tout en éloignant les rivaux !

En analysant des enregistrements collectés en Antarctique dans les années 1990, une équipe australienne a découvert que ces mélodies ne relèvent pas du hasard. Elles suivent plutôt une structure répétitive composée de cinq cris différents.

À partir de ces « notes », chaque mâle compose sa propre signature musicale. Elle est à la fois simple et facile à retenir, mais suffisamment originale le distinguer des autres mâles. Un peu comme une comptine… version Occupation Double !

Crédit : Yohann Morin

Le ketchup avant les frites

L’ancêtre de la pomme de terre ? La tomate ! Voilà la découverte étonnante d’une équipe internationale qui a analysé le génome de centaines d’espèces de patates sauvages et cultivées.

Cette hybridation naturelle entre la tomate et l’Etuberosum, un plant semblable à celui de la pomme de terre, mais sans tubercules (la partie que l’on consomme), aurait eu lieu au Chili, il y a neuf millions d’années.

Grâce à leurs tubercules, qui forment une réserve de nutriments, les premières pommes de terre ont pu survivre aux conditions difficiles de la cordillère des Andes. Les tubercules permettaient également aux plants de se reproduire sans graines ni pollinisation. Ces avantages leur auraient permis de conquérir de nouveaux territoires… pour un jour retrouver leur ancêtre, le temps d’une frite au ketchup.

Espace publicitaire
Crédit : © Joel Hallberg / UW–Madison

Piège de sable

Malgré leur technologie avancée, les véhicules spatiaux ont la fâcheuse habitude de s’enliser. Petite pensée pour l’astromobile Spirit, coincée dans une dune martienne depuis… 2009.

Pourtant, les scientifiques testent ces engins sur des terrains semblables au sol lunaire ou martien, en ajustant leur poids pour compenser la différence de gravité. Mais un détail leur avait échappé : le sable aussi est influencé par la gravité !

À partir de simulations, une équipe sino-américaine a déterminé que les sols lunaire et martien ont plutôt la texture de la boue. Les roues s’y embourbent donc plus facilement.

Espace publicitaire
Espace publicitaire
Espace publicitaire

publiez votre commentaire

dites-nous ce que vous en pensez

 :-)  ;-)  :-D  :-(  :-P  :-o  :-x  :-|  :-?  8-)  8-O  :cry:  :lol:  :roll:  :idea:  :!:  :?:  :oops: 💩 💪 👍

Votre adresse ne sera pas publiée. Les champs ci-dessous sont facultatifs :