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Cupidon est un chimiste !

16 janvier 2023 - Sophie Mangado

On le chante, on l’écrit, on le filme, on se le tatoue même sur la peau. Il a beau être partout, l’amour reste un mystère, même pour les scientifiques !

Photo : Grandfailure/iStock

Dès le premier regard, les molécules de l’amour partent en vrille. elles prennent le contrôle du cerveau… pour le meilleur et pour le pire !

Votre coeur s’emballe, vous êtes rouge tomate, vous avez chaud, vous gloussez pour rien (et un peu bêtement). Si vous parlez, c’est pour débiter un paquet de niaiseries. Une force supérieure a pris possession de votre centre de commande : la passion amoureuse.

Rien ne sert de lutter. La réaction est chimique.
Grâce aux techniques d’imagerie médicale, les régions et les mécanismes dans le cerveau sont maintenant mieux compris. Sans détenir la recette exacte, les scientifiques connaissent les ingrédients du cocktail moléculaire amoureux.

Le (vrai) philtre d’amour

Photo : Grandfailure/iStock

Phényléthylamine

De la famille des amphétamines, c’est la molécule qui produit l’euphorie grisante des premiers temps.

 

Adrénaline et Noradrénaline

Généralement produites en situation de stress, elles sont également responsables du grand frisson amoureux. Vous savez, cette excitation qui chamboule tout ?

Dopamine et Endorphine

Elles stimulent les zones cérébrales associées au plaisir et elles procurent une sensation d’énergie, de puissance et d’excitation.

 

Sérotonine

Au contact de l’être aimé, son niveau baisse, ce qui peut provoquer de l’anxiété et un sentiment d’obsession. Impossible de penser à autre chose qu’à ses beaux yeux. Vous vous demandez avec inquiétude si ladite personne pense à vous, elle aussi… #ellemaimeunpeubeaucoup

Cortisol

Parce que tout ça est bien trop intense, l’hormone du stress diminue pour donner un coup de pouce à l’organisme.

Et l’ingrédient secret ?

Une molécule qui donne envie de tomber amoureux·euse, qui décuple les sentiments et qui booste le désir ? On en veut !

Nouvelle star des molécules de l’amour, la kisspeptine fait tourner la tête des scientifiques depuis une vingtaine d’années. Elle opère dans le système limbique, la région cérébrale liée à des composantes importantes de la sexualité, comme le désir et la séduction.

La kisspeptine est donc essentielle à la reproduction, mais pas seulement à ce niveau. Elle affecte aussi les zones du cerveau associées à l’attachement amoureux, a révélé une équipe de recherche de l’Imperial College de Londres.

Malgré les apparences, le nom de la kisspeptine n’a rien à voir avec le baiser. Le laboratoire qui l’a découverte se trouve à Hershey, en Pennsylvanie (États-Unis), où sont fabriqués les fameux chocolats Kisses. Ce sont eux qui ont inspiré les scientifiques dans le choix du nom. Alors que leurs recherches portaient initialement sur le cancer, les scientifiques ont découvert par hasard le rôle de la kisspeptine dans l’alchimie de l’amour.

Après le coup de foudre, le beau temps ?

Ce beau party chimique a une fin. Après 18 mois, les molécules de la passion diminuent progressivement, pour disparaître après trois ou quatre ans.

Heureusement, une autre hormone vient à la rescousse de notre coeur : l’ocytocine. Surnommée l’hormone de l’attachement, elle favorise l’amour durable. Elle cimente notamment la relation en associant l’être aimé à des sentiments de réconfort et de bien-être. Aww !

Faut il privilégier l’amour ou l’argent pour être heureux? Bonne question ? Vous pouvez lire notre article à ce sujet !

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