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La science contre la radicalisation

6 juillet 2015 - Curium

djihad

Après l’annonce par le gouvernement du Québec de son plan de lutte à la radicalisation et la création en début d’année de l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent, voilà qu’un Centre montréalais de prévention de la radicalisation ouvrira bientôt ses portes.

L’un des porteurs du projet, le professeur au département de psychologie et spécialiste des processus de radicalisation de l’UQAM, Jocelyn Bélanger, explique l’importance de prendre le mal à la racine.

 

La science peut-elle aider le mouvement antiradicalisation qui se lève à l’échelle de la planète?

 JB — En créant des partenariats avec d’autres centres, nous parviendrons à développer la meilleure stratégie pour apprendre et adapter nos pratiques à ce phénomène complexe. Nous devons nous baser sur des données probantes. Ainsi, il y a deux fois plus de combattants qui retournent dans le djihad après Guantanamo (20 %) qu’en Arabie Saoudite (10 %), où se trouve un centre de réhabilitation. Le taux de récidive n’est que de 1 % en Irak où le retour à l’emploi est l’une des visées de la réhabilitation. Cela montre que même si on ne connaît pas tout à fait la recette, nous possédons les bons ingrédients de lutte contre la radicalisation — l’approche familiale, la formation et l’emploi, etc. C’est un champ d’études relativement récent et ce futur centre sera une formidable plateforme d’apprentissage et d’amélioration de nos pratiques.

– Agence Science-Presse

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