La grossophobie en 5 points
1. De quessé ?
La grossophobie, c’est une discrimination fondée sur le poids. En plus de vivre des injustices et de subir des moqueries, les personnes grosses endurent des commentaires blessants de genre « Tu ne devrais pas manger de dessert… » ou « C’est bien que tu fasses du sport… » .
Donc, malgré ce que « grosso » et « phobie » suggèrent, il ne s’agit pas de la peur des gros !
2. Ctrl – Alt – Delete les préjugés !
On associe faussement l’embonpoint à la paresse, à la malbouffe ou à une mauvaise santé. Même les médecins tombent parfois dans le panneau ! Quelqu’un de mince pourrait tout aussi être en mauvaise forme.
3. Un sérieux problème
Les victimes de grossophobie développent une image négative de leur corps. Conséquences : elles peuvent s’isoler, éprouver des difficultés dans leurs relations intimes, voire même développer des troubles alimentaires ou une dépression.
Selon des études de l’Université Yale, les personnes grosses ont moins de chance d’obtenir un emploi. Et la situation est pire pour les femmes.
4. Produits dérivés
La grossophobie a ses synonymes, comme le racisme anti-gros ou le fatshaming. Sur les réseaux sociaux, les militants combattent à coup de #bodypositive, #bodyacceptance, ou #fatisbeautiful.
Phil Roy en parle sans tabou sur les réseaux sociaux.
La photographe Julie Artacho est une militante bien connue au Québec.
5. Gros, pas gros… tous à poil!
Montrer des corps hors des standards de beauté, ça fait du bien! Dans la vraie vie, personne n’a un corps parfait. Les réactions au vidéoclip Lesbian Break Up Song de Safia Nolin ont démontré qu’il est encore difficile d’illustrer la diversité des corps.
https://vimeo.com/353415712
En attendant un article plus détaillé dans le magazine, consultez Grossophobie.ca .
Merci à Dre Stéphanie Léonard, psychologue et fondatrice de Bien avec mon corps.
Texte: Emilie Senécal
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