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Dépourvu – Critique

22 septembre 2016 - Curium

danae7

Une critique de Danaë Simard

Dans un style léger et épuré, l’auteure Victoria Grondin nous offre un monde complètement inversé: un univers où le trouble de l’autisme est considéré comme le norme et où nous, personnes « normales », sommes des spécimens rares qui se comptent sur les doigts d’une main.

depourvu

C’est dans cet univers que Guillaume, le héros, vit quotidiennement jusqu’au jour où Grace entre dans sa vie. Maintenant, il n’est plus seul.

 Non seulement ce livre est incroyablement bien écrit mais il nous fait aussi comprendre ce que c’est qu’être autiste. L’autisme est très abstrait pour la plupart des gens et grâce à ce roman, cette idée se concrétise dans nos têtes. Le sujet est abordé avec simplicité et cela facilite beaucoup la lecture.

 L’histoire, quant à elle, est romantique (sans toutefois tomber dans le roman à l’eau de rose) avec une touche humoristique. De plus, le style de la jeune auteure rend le tout rafraîchissant! La tristesse et le désespoir des personnages sont bien décrits sans que cela ne tourne au mélodrame.

 L’écriture est douce et touchante: là est son secret. Un des éléments que j’ai trouvé particulièrement original est que le récit, bien que se déroulant dans une réalité alternative, se situe à Montréal et à Québec plutôt que dans les grandes villes du monde ou bien dans un univers inventé comme dans la plupart des romans du même genre.

Bref, parfaite petite lecture d’automne !

 

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4 réponses à “Dépourvu – Critique”

  1. Francine dit:

    Bravo, j’aime beaucoup ce que tu as fait. Ça donne le goût de lire ce livre afin d’en apprendre plus sur ce sujet. Encore félicitations

  2. Marie-Hélène dit:

    J’aime bien ton analyse simple et claire de ce livre.

    Et tant mieux si on découvre un peu plus que «l’étrange» peut être nous.

    Bravo! et continue tes lectures