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Cellulaires interdits dans les écoles : je suis d’accord !

9 août 2018 - Curium

Par Élisabeth Bisaillon

 

Le Parlement français a voté ce lundi une loi interdisant l‘utilisation de tout objet connecté pouvant donner un accès à Internet dans les écoles et les collèges. L’âge maximal des élèves correspond à notre secondaire 3 (14-15 ans). Les lycées (15-18 ans), quant à eux, pourront décider s’ils appliquent le règlement ou pas.

Nous sommes relativement habitués à cette pratique au Québec. La plupart de nos établissements scolaires ont prévu le coup et ont inscrit des règlements à ce sujet dans leur Code de vie. Même le Ministère de l’Éducation spécifie sur les examens biannuels “qu’il est formellement interdit d’avoir en leur possession tout appareil électronique (téléphone, baladeur numérique, montre intelligente, etc.) qui permet la communication, la navigation sur Internet, la traduction de textes ou la création, l’enregistrement ou la consultation de données” (source: MEES).

L’école est un lieu d’apprentissage. Sur les 24 heures d’une journée, nous passons 5 heures à nous concentrer en classe. Le reste de la journée, nous sommes libres de faire ce que nous voulons.

Je ne crois pas que l’école soit un lieu où nous pouvons utiliser notre cellulaire allègrement sans nous soucier de la raison pour laquelle nous sommes là. L’école est un lieu pour apprendre. Lorsque nous écoutons l’enseignant parler, nous apprenons la matière que nous devons voir pour passer notre année. Si par contre un élève se trouve sur son cellulaire à longueur de journée, il n’écoute pas et ses résultats académiques en souffrent souvent. Je comprends que des élèves amènent leur cellulaire en classe parce qu’ils veulent l’avoir sur eux ou tout simplement parce que c’est une mesure parentale, mais en classe, je n’en vois pas l’utilité. J’ai déjà entendu mes camarades dirent à nos enseignants que les cellulaires pouvaient servir pour des recherches. Par contre, si on avait besoin de recherches, on irait en salle d’informatique.

J’aime bien que dans le projet de loi, les parlementaires aient écrit que dans certains cas (besoin pédagogique, enfants avec difficultés), les appareils électroniques pouvant aider les élèves peuvent être admis. Il ne faut pas négliger les besoins de nos pairs. Je suis d’accord avec le ministre de l’Éducation en France Jean-Michel Blanquer, qui, je cite, a dit que cette loi «envoie un message à la société française» et qu’elle pourrait inspirer «d’autres pays intéressés». Certaines lois ont aussi le besoin d’être modifiées avec l’arrivée de la nouvelle technologie et celle-ci en est un bon exemple.

Je pense que la journée où nous déciderons d’appliquer cela ici, au Québec, ce ne sont pas tous les élèves qui seront d’accord de laisser leur cellulaire dans leur casier cadenassé. Si par contre cela peut nous empêcher de voir notre cellulaire confisqué pendant 24 heures et que cela nous assure une tranquillité durant les examens, je ne vois pas pourquoi cette loi ne pourrait pas être acceptée, d’autant plus que nous n’y avons pas accès durant les examens du ministère sous peine d’avoir zéro. Bien sûr, on pourrait toujours l’utiliser dans les cours d’arts en cas de panne d’inspiration. Tout est matière à contrôle et les cellulaires, selon moi, n’en font pas exception.

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