Octobre 2015

24 septembre 2015 - Curium S'abonnerAcheter ce magazine

Égalité des voix

J’ai besoin de votre confiance. Je vais dire un mot… et plusieurs d’entre vous vont grincer des dents et lever les yeux au ciel. Mais, SVP, accrochez-vous au moins pour quelques paragraphes. Vous verrez, ce n’est pas si terrible.

Bon. J’écris le fameux mot : politique. Ça va ? Vous êtes encore là ? Vous avez été nombreux à nous dire votre ras-le-bol des politiciens corrompus, des « guéguerres » intestines, des mensonges, des passe-droits et des injustices. La politique, ce n’est pas toujours très reluisant, c’est vrai. Pas tellement excitant non plus. Combien d’entre vous trépignez d’impatience à l’approche des élections fédérales ? Le 19 octobre (jour du scrutin), inviterez-vous tous vos amis pour un pyjama party devant la télé ? Non. Probablement pas.

Parce qu’à moins d’adhérer à un parti qui défend nos intérêts et nos convictions ou d’espérer qu’un autre soit éjecté et catapulté aux îles Canaries, les élections, c’est aussi palpitant qu’un documentaire de quatre heures sur la culture de la pomme de terre au 16e siècle… aux îles Canaries. (Au fait, je n’ai absolument rien contre les îles Canaries 😉

Mais la politique, c’est beaucoup plus que ça. Des ados de Joliette collectent et réparent des vélos pour les mettre à la disposition de la population. Des jeunes de Gatineau s’associent au Service de police de la Ville pour lutter contre l’intimidation. Les leaders environnementaux de C-Vert consacrent une partie de leur été à verdir leur quartier et à sensibiliser les citoyens à la protection de l’environnement. Ça, c’est de la politique. Active.

L’important c’est de se réapproprier le mot : POLITIQUE. Parce que la vie de la communauté, ça nous touche tous et parce que tout le monde peut être acteur de changement.

Noémie Larouche, rédactrice en chef

(citoyenne parfois déçue, qui, malgré tout, aime la politique (eh oui !) sous toutes ses formes).

Déjà politisés?

Vous êtes mordus de politique ? Militants ? Toujours le poing en l’air, prêts à faire la révolution ou à défendre une ligne de parti ? C’est bien. Parce que des élus honnêtes qui se battent pour leurs idéaux, il y en a. Et des dirigeants qui font une réelle différence dans la société, aussi. On en parle moins, c’est tout.