Amour: L’amour immature

23 août 2016 - Curium

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Suite de la série sur l’amour, de Juliette Lavallée, 18 ans.

 

Ce n’est pas facile d’aimer de la bonne façon. Encore aujourd’hui, certaines personnes ont des visions déformées de la manière dont on doit se comporter en couple. Par exemple, on entend parfois que la jalousie est une preuve d’amour, ce qui est totalement faux. Il est important de savoir détecter les mauvaises habitudes afin d’y remédier.

L’infidélité

Chacun a sa propre définition de la fidélité. Est-ce être infidèle que d’embrasser quelqu’un d’autre? D’avoir des relations sexuelles avec d’autres? D’écouter de la pornographie? De penser à quelqu’un d’autre lorsqu’on se masturbe? C’est à vous de délimiter clairement les limites de votre couple. On peut donc dire que l’infidélité, c’est lorsqu’il y a une rupture de contrat établi entre deux personnes. On remarque que l’infidélité est beaucoup plus commune à l’adolescence, car il s’agit d’une période où l’on développe : 1) le besoin d’être en couple et 2) l’envie de se démarquer personnellement. Certains voudront avoir plusieurs conquêtes afin d’être valorisés par leurs amis. Il est important de prendre conscience que l’infidélité fait beaucoup de dégâts dans une relation, car il est, par la suite, difficile de faire confiance à nouveau.

La dépendance affective

Lorsque l’on existe que pour et par notre partenaire, on parle alors de dépendance affective. Les dépendant(e)s ont tendance à mettre de côté leurs besoins à eux pour celui du partenaire et ont donc de la difficulté à garder leurs amis, à pratiquer des passe-temps ou simplement, à ne pas être avec l’être aimé. D’où vient cette dépendance ? D’une piètre estime de soi, d’une impression que les autres sont plus importants et parfois, il s’agit d’une façon de s’anéantir soi-même. Bref, le ou la dépendant(e) affectif (ve) vit beaucoup de souffrance et ses comportements ne font qu’empirer la situation.

Si vous êtes dépendant(e)s affectif(ve)s : vous devez travailler sur votre estime personnelle avant tout. Si vous n’êtes pas heureux(ses) avec vous-même, vous n’arriverez pas à être épanoui(e)s dans votre relation amoureuse.

Si vous êtes en relation avec une personne dépendante affective : il est important de lui faire comprendre que vous l’aimez et que ce n’est pas parce que vous n’êtes pas ensemble que vous ne pensez pas à elle. Puis, il faut lui faire réaliser qu’il n’est pas sain de renoncer à soi-même.

La jalousie

Il est ici crucial de faire la différence entre deux types de jalousie : la jalousie réactionnelle et légitime, basée sur des preuves et la jalousie de suspicion qui elle, n’est basée que sur notre imagination. Cette dernière découle bien souvent de la dépendance affective et donc d’une faible estime de soi et d’un sentiment de ne pas convenir à l’autre. Comment diminuer son sentiment de jalousie? Il faut d’abord prendre conscience que l’on ne peut pas toujours tout savoir et qu’il faut apprendre à faire confiance. De plus, on ne peut pas posséder notre partenaire (à noter que je ne parle pas de la possession démoniaque ici, hihi) et il faut savoir respecter la liberté de celui-ci ou de celle-ci. Finalement, s’autovaloriser reste le meilleur moyen de contrer cette habitude : pourquoi mon partenaire irait-il ailleurs s’il peut m’avoir moi?

La violence

Psychologique : propos humiliants, dénigrement qui attaque l’estime de soi

Physique : contrôle du partenaire avec la force physique

Sexuelle : forcer des faveurs sexuelles

Économique : contrôler l’argent et exploiter financièrement son partenaire

Peu importe sa forme, la violence est à abolir ! On ne doit jamais aider une personne au point d’en souffrir soi-même. La plupart des gens qui restent en couple avec des partenaires violents ont l’impression qu’ils le méritent, mais surtout, qu’ils peuvent réussir à changer leurs partenaires. C’est faux. Peu importe les excuses que la personne peut donner, la violence n’est pas tolérable.

Si vous êtes en couple avec une personne violente : demandez de l’aide, que ce soit un ami, un professeur ou un parent. Des lignes d’écoute existent aussi pour vous conseiller comme Tel- jeunes (1-800-263-2266).

Si vous ressentez des bouffées de colère qui vous rendent violent(e)s envers une personne: demandez de l’aide. Les agresseurs sont aussi victimes de leurs actes. Il est nécessaire d’aller chercher un accompagnement professionnel afin de travailler sur soi. L’initiative eMentalHealth.ca fournit des informations sur la santé mentale et sur où trouver de l’aide près de chez soi : http://www.esantementale.ca/Montreal/Home/index.php?m=home

 

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