SLM: Curium rencontre Emma Verde
Lors du Salon du livre de Montréal, six des nos blogueurs ont réalisé des entrevues avec leurs auteurs préférés.
Emma, quels sont les défis que tu rencontres en tant que Youtubeuse? Et comment fais-tu pour y faire face?
EV : Je dirais que quand tu fais ce métier, les gens s’identifient beaucoup à toi et à ta personnalité. Alors ils te voient comme une amie ou une grande sœur et ils se confient beaucoup à toi. Je reçois à l’occasion des messages tellement tristes et ce n’est pas rare que je sois obligée de donner le numéro de Tel-Jeunes. Ça me fait de la peine d’entendre des histoires tristes comme celles-là. J’ai le goût d’aller voir les gens pour les réconforter. Alors le défi est de les pousser vers les bonnes personnes. C’est vraiment la seule chose que je trouve difficile dans ce métier. Mais au fond, c’est un beau problème, parce que si les gens se confient à moi, c’est qu’ils sont attachés.
À 20 ans, tu es déjà une Youtubeuse super populaire et tu as écrit un livre, quels sont tes projets ?
EV : Il y en a tellement! Je travaille sur certains qui sortiront d’ici quelques mois, mais je dois les garder secrets pour l’instant. Je trouve très intéressante l’idée d’écrire un deuxième livre. J’aimerais aussi voyager partout dans le monde pour rencontrer mes abonnés. D’ailleurs, je vais bientôt en Europe pour faire une tournée en France, en Belgique et en Suisse. Et bien évidemment, je veux continuer à alimenter ma chaîne YouTube.
Quel conseil donnerais-tu à une jeune fille qui voudrait suivre tes traces?
EV : Rester soi-même et être naturelle. Souvent, ce que les gens apprécient le plus chez une Youtubeuse, c’est son authenticité et son honnêteté. Ils aiment sentir qu’elle ne leur dit pas n’importe quoi et qu’elle reste elle-même. Et si je prends les Youtubeuses que moi j’aime, elles possèdent toutes ces qualités. Au début, avec ma chaîne, j’en faisais trop; j’essayais d’être la plus fine, la plus belle, la plus drôle, etc. Mais j’ai réalisé que de laisser paraître sa vraie personnalité est vraiment ce qui marche le mieux.
Si tu n’avais pas choisi d’être Youtubeuse, quel métier aurais-tu fait?
EV : Oh, my God!, Je ne sais tellement pas. Aucun programme au cégep ne m’attirait assez pour le compléter. Alors, j’ai essayé plusieurs choses. Au début, il y avait la télévision qui m’intéressait, puis dans le cadre de contrats pour YouTube, j’ai eu à en faire un peu. Et j’ai réalisé que j’aime ça, mais pas autant que YouTube, alors je ne ferais pas juste ça. Et j’aime vraiment l’univers de YouTube, j’aime choisir tout ce que je fais… J’aime être, en quelque sorte, mon propre boss.
Qu’est-ce que tu préfères dans la production d’une vidéo qui sera sur ta chaîne?
EV : J’aime beaucoup jouer avec ma caméra et l’éclairage, monter le décor dans lequel mes vidéos sont tournées, l’écriture aussi… En fait, j’aime vraiment tout de ce métier. J’adore le montage, je passe souvent des heures à en faire et je ne me tanne pas.
Si tu pouvais visiter n’importe quel pays dans le monde, lequel choisirais-tu?
EV : Il y en a tellement… Bientôt, je vais en Belgique et en Suisse; je suis vraiment excitée. Sinon, je dirais l’Espagne. Je suis allée au Portugal cet été, alors je l’ai un peu vu, mais j’aimerais vraiment faire le tour et visiter plusieurs villes.
Bonbons ou chocolat?
EV: Chocolat… Vraiment!!
TV Show ou film?
EV: Films
Matin ou soir?
EV : Soir. Je fais souvent du montage jusqu’à deux ou trois heures du matin…
Thé ou café?
EV : Vraiment café!
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