Peut-on détester (et bouder) le temps des fêtes ?

Bien sûr ! Tiens, prends mon calendrier de l’avent.

OK…

La bûche triple chocolat double caramel.

Je vais être tout collant !

L’ourson pour ma fille.

Quand même mignon…

Mon déguisement de petit Jésus.

Fais attention, je n’ai plus de place !

OK d’abord. Mets tout ça dans ma poche de père Noël.

Et. Voi. Là.

Il suffit de verser de l’alcool à friction, comme ça… Et mon briquet? Où j’ai mis mon briquet?

Minute ! Tu veux mettre le feu à tout ça? Es-tu malade ?

Mais tu veux te révolter contre les fêtes, non?

Oui, mais…

C’est super! Il faut fêter ça!

C’est contradictoire.

C’est humain.

C’est niaiseux.

Ça aussi, c’est humain. Mettre le quotidien entre parenthèses, faire le party, faire des folies, surtout celles qui impliquent beaucoup de beignes maison…

Les humains sont fous.

D’accord avec toi. Mais comme on a tous un petit grain de folie, il n’y a pas de mal à le faire germer ensemble, en partageant les fruits dans un potluck de malaaade.

Surtout si matante Pauliiine apporte ses fameuses betteraves marinées, ho ho h…

C’est ça. Surconsommez donc…

Ah ! Ce ne sont pas les fêtes que tu détestes, mais ce qu’on en fait comme société de consommation.

Qu’est-ce que ça change?

Ça change que c’est vraiment chouette de se secouer la routine avec nos proches, une fois de temps en temps. Il faut juste le faire en se basant sur des valeurs qui nous ressemblent.

Comme la simplicité volontaire ?

Bien sûr ! Si je peux juste retrouver mon briquet…