Pendant le confinement, j’écoute…
Hamilton!
C’est une comédie musicale écrite par Lin-Manuel Miranda sur le père fondateur du même nom. Et ça nous apprend l’histoire des États-Unis.
Écrite en six ans, elle a commencé sur Broadway et est extrêmement populaire. D’une durée d’environ deux heures et demie, de style rap et hip-hop, elle raconte l’histoire de Hamilton, de sa naissance d’un père écossais et d’une mère prostituée dans les Caraïbes, jusqu’à sa mort dans un duel aux mains de Aaron Burr.
Le premier acte commence avec une chanson qui introduit l’homme et son triste passé. Son père l’a quitté, sa mère est morte d’une maladie, le cousin qui l’hébergeait s’est suicidé et pour couronner le tout, un ouragan détruit sa ville. Il commence donc à écrire pour survivre et les autre habitants le trouvent tellement talentueux qu’ils font une collecte de fonds pour pouvoir l’envoyer à New York.
Là, il rencontre Aaron Burr, puis le marquis de La Fayette, John Lawrence et Hercules Mulligan, qui deviendront vite de bons amis. Il marie Eliza Schuyler, bien que sa sœur, Angelica Schuyler, soit aussi amoureuse de lui. George Washington le nomme son bras droit, bien qu’il nomine Charles Lee comme général. Mécontent de ce que Lee dit à propos de Washington, Lawrence provoque Lee en duel et gagne. Hamilton apprend ensuite que Eliza est enceinte. Hamilton participa à la bataille de Yorktown puis retourne à New York pour devenir un avocat, et c’est la fin du premier acte.
Le deuxième acte commence avec Thomas Jefferson qui revient de France. Hamilton deviendront vite de grands rivaux aux idéologies opposées. Durant son séjour à New York, Hamilton triche sur sa femme avec Maria Reynolds, dont le mari promet de rester sous silence si Hamilton le paie. John Adams prend la place de Washington en tant que président, et Burr et Jefferson informent Hamilton qu’ils savent qu’il a triché sur sa femme.
Hamilton, ne voyant pas d’autre choix, écrit The Reynolds Pamphlet, un essai de 95 pages sur ce qu’il a fait, révélant au monde sa tricherie. Son fils, Philip, provoque un autre étudiant en duel pour défendre l’honneur de son père et y perd la vie, laissant Hamilton dévasté. Durant l’élection de 1800 (Aaron Burr contre Thomas Jefferson), Hamilton est convoqué pour trancher. Bien que Jefferson soit son ennemi, il le choisit parce que, et je cite: Jefferson has beliefs. Burr has none. En gros, Burr n’as pas d’idéaux mais Jefferson en a. Enragé, Burr provoque Hamilton en duel et Hamilton y perd la vie.
C’est une excellente comédie musicale, rendue encore plus émouvante par la performance exceptionnelle des acteurs originaux. Je la recommande à coup sûr, et en plus d’être divertissante, on y apprend l’histoire des États-Unis. Par contre, il y a quelques mots qui pourraient en offenser certains et la chanson Say No To This, qui explique l’affaire de Hamilton avec Maria Reynolds, peut troubler par ses paroles relativement graphiques. Néanmoins, c’est une perle et je la conseille fortement à tous et à toutes.
Par Chloé F.
👍👍:) très bon!