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Ma vie dans le métavers

23 septembre 2022 - Maxime Johnson

Après l’Internet et les téléphones intelligents, le métavers sera la prochaine révolution techno. Il permettra de s’amuser, de magasiner, d’apprendre, de travailler, de créer… Mais de quoi aura-t-il l’air, concrètement ?

Le métavers, c’est quoi?

On parle d’une série de mondes 3D interconnectés, accessibles de différentes façons, mais surtout en réalité virtuelle.

Contrairement aux plateformes en ligne, le métavers vise à unifier toutes vos activités sur une seule et même plateforme 3D. Votre avatar dans un jeu vidéo serait donc le même que celui que vous utiliseriez à l’école. Le t-shirt en pixels acheté lors d’un spectacle virtuel pourrait être porté par votre avatar en visioconférence le lendemain.

Le métavers est en quelque sorte l’extension numérique de votre vie. C’est du moins l’ambition des géants technos, qui souhaitent concrétiser graduellement leur vision d’ici cinq à dix ans.

Tromper le cerveau

En réalité virtuelle, il suffit de regarder en bas d’un précipice pour avoir le vertige. Pourtant, vous savez pertinemment que vous êtes dans votre chambre.

Les images n’ont pas besoin d’être ultraréalistes. Grâce à l’effet 3D et au casque qui adapte les images aux mouvements de votre tête, votre cerveau croit à ce qu’il voit. Une fois cette sensation d’immersion atteinte, le cerveau complète le tableau pour le rendre encore plus convaincant. Et voilà que vous ressentez une certaine fraîcheur dans un jeu
qui se déroule sous la neige !

C’est en partie ce qui rend la réalité virtuelle attrayante pour le milieu médical. On l’utilise, par exemple, pour exposer graduellement une personne phobique à ses peurs. Elle a beau savoir que l’araignée numérique est fausse, la crainte reste bien réelle… et le traitement fonctionne.

Dans le métavers, les activités en ligne paraîtront plus réalistes qu’avecun écran 2D. Émotions garanties ! Le bémol ? La discordance entre le mouvement perçu par les yeux et
l’absence de mouvement peut causer des maux de tête et des nausées.

Une économie parallèle

Des entreprises comme Meta (le nouveau nom de Facebook) dépensent des milliards de dollars par année pour développer le métavers de demain. Après avoir amassé des fortunes grâce au web et aux applications mobiles, elles estiment que le métavers sera leur prochain eldorado.

Dans le métavers, chaque personne devrait, par exemple, posséder sa propre résidence virtuelle. Elle y recevra ses ami·e·s, regardera des films sur un écran géant ou fera n’importe quelle activité qu’elle accomplirait dans sa véritable demeure.

Une telle maison ne s’équipera pas d’elle-même. Son ou sa propriétaire pourra acheter une piscine géante, vendue 10 $ dans une boutique spécialisée. Il sera également possible d’y acheter des vêtements, des meubles, des accessoires pour ses différents jeux et même des oeuvres d’art, dont certaines pourraient être uniques, grâce aux jetons non fongibles (NFT).

Vous avez compris : la consommation sera au coeur même du métavers. Les achats virtuels pourront même être combinés avec ceux dans le réel. Une marque de chaussures dans la vraie vie pourrait ainsi vous offrir un code de téléchargement pour une copie numérique de vos nouvelles espadrilles. En plus de vous ressembler physiquement, votre avatar serait habillé exactement comme vous.

Un tel pari technologique comporte inévitablement un coût environnemental… et la note sera salée ! Au-delà des usages du métavers, il faut anticiper la fabrication des outils qui lui permettront d’exister. Les casque de réalité virtuelle, par exemple, nécessitent des dizaines de métaux, comme le cuivre, l’or ou le lithium. Des matériaux rares dont le marché est déjà sous tension. Avons-nous les ressources nécessaires pour une éventuelle explosion de la demande ? Est-ce une priorité ?

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2 réponses à “Ma vie dans le métavers”

  1. Anonyme dit:

    J’adore curium!!!😃😃😃Pourriez-vous faire un article sur les catastrophes naturelles ? Merci

    • Curium dit:

      Salut! C’est une super bonne idée! J’aimerais passer la suggestion à notre équipe mais j’aurais besoin de ton prénom. Est-ce que tu peux nous le donner?