Le « streetfood »

9 juin 2016 - Curium

 

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Un billet de Jessy Grenier

Bonjour tout le monde! Comment allez-vous? Avez-vous hâte aux vacances ?

Pour ma chronique de ce mois-ci, j’ai choisi de parler de la cuisine de rue. Malheureusement, dans mon village un peu éloignée (#Trouperdu), je n’ai pas la chance d’avoir des camions-restaurants. Je voulais donc en savoir davantage sur la vie de ces restaurateurs. J’ai obtenu une entrevue avec la propriétaire du Lucky’s Truck, Valérie Impala (très sympathique, soit dit en passant).

Q : Qu’est-ce qui est le plus amusant dans votre travail?

Le fait que ce ne soit pas routinier. Un jour, nous sommes dans un festival, l’autre, dans un parc. Chaque journée est une aventure en soi, également. On ne sait jamais comment va se dérouler notre journée… J’apprécie le contact avec les gens. C’est différent d’un restaurant traditionnel! Les clients nous regardent cuisiner tout au long de la préparation de leur commande. C’est très convivial comme ambiance…

Q : La partie la moins attrayante de votre travail, c’est…

… d’avoir à tout vérifier! Nous sommes tout de même un camion! Avant de faire de la poutine, nous devons nous assurer que tout est en ordre. Est-ce que le niveau d’essence est suffisant? Est-ce que nous avons des crevaisons? Avons-nous assez d’eau pour la journée? La transmission fait-elle encore un drôle de bruit? Il y a aussi le trafic qui est plutôt désagréable… On ne sait jamais pendant combien de temps nous allons être prisonniers dans un bouchon… Mais bon, ça fait partie de notre travail. Il faut s’y habituer!

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Avouez qu’il est beau! On est quand même loin du camion du laitier blanc…

 

Q : Attirez-vous le même genre de clientèle que dans les restaurants?

Pas du tout! Il ne faut pas penser que les camions-restaurants « volent » les clients des restaurants de la ville! La personne qui s’assoit pendant des heures avec 2 bouteilles de vin à une table n’est pas la même qui vient chercher sa poutine et qui mange debout! Même si nous offrons tous deux de la nourriture, c’est très différent!

Q : J’ai entendu dire qu’un camion-restaurant n’est pas soumis aux mêmes normes qu’un restaurant fixe?

C’est totalement faux! Il faut savoir que pour ouvrir un foodtruck, nous devons suivre les mêmes cours que les restaurateurs normaux. Il nous faut des qualifications en hygiène et en salubrité. J’irais même jusqu’à dire que les cuisines mobiles sont davantage contrôlées que les restos ordinaires. Ça nous prend toutes sortes de permis dont celui de conduite d’un véhicule lourd… Toutes sortes d’inspecteurs nous surveillent, ayant chacun leurs domaines. Certains vérifient l’électricité, d’autres, l’essence… Sans oublier les contrôleurs routiers! Bref, ceux qui pensent qu’il y a des rats dans nos camions se trompent… (Rires)

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Récipiendaire de la meilleure poutine au Québec au Festival de la poutine de Drummondville en 2013, la fameuse poutine fait la renommée du Lucky’s Truck… On en a parlé partout et on continue d’en jaser…

 

Note:

Malheureusement, le Lucky’s Truck ne sera pas en opération cette année. Mais surveillez les rues. D’autres camions sillonneront les festivals tout l’été! 

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