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EINSTEIN À LA RESCOUSSE DU PÈRE NOËL [Édito]

13 novembre 2017 - Curium

Avec le temps des fêtes revient une des plus vastes supercheries des temps modernes : le père Noël (PN, pour les intimes).

Récapitulons les faits.

Une nuit. Deux milliards d’enfants. Un seul homme – et pas au sommet de sa forme – appuyé par une ribambelle de farfadets aux chapeaux pointus. Déjà, on est loin du commando d’élite.

En tenant compte des fuseaux horaires, le PN a 31 heures pour parcourir une distance de 510 000 000 km. Il lui faut donc atteindre une vitesse de 4 000 km par SECONDE. De quoi s’étouffer avec sa bouchée de biscuit !

Le PN doit voyager toute la nuit, sans aucune pause-pipi. Il nécessite ainsi un armement de canons propulseurs ultraprécis pour distribuer les cadeaux de là-haut. Il ne faudrait pas envoyer par mégarde une console Nintendo Switch dans l’océan, ou pire, à la Maison Blanche…

Même advenant que ses rennes volants génétiquement modifiés lui permettent de se rapprocher de la vitesse de la lumière… Comment le PN peut-il se faufiler dans les cheminées malgré son embonpoint ? Et pourquoi ne voit-on pas son traîneau ?

Pour régler ces épineuses questions, Dre Katy Sheen avance les lois de la physique, incluant la théorie de la relativité d’Albert Einstein. Vous avez bien lu !

À la vitesse vertigineuse à laquelle le PN voyage, le vieil homme rétrécit, ce qui lui permet de se glisser facilement dans les cheminées. Et s’il accélère encore davantage, il devient carrément invisible pour l’oeil humain. Voilà pourquoi personne ne le voit !

Toujours en vertu de la théorie de la relativité, la haute vitesse permet de ralentir le temps. C’est pour cette raison que le père Noël ne prend pas une ride depuis des générations – il reste vieux égal !

Comment expliquer que le traîneau soit silencieux ? L’effet Doppler. Plus le traîneau se rapproche, plus le son devient aigu jusqu’à devenir complétement imperceptible. C’est une question de longueur d’onde dans le mouvement.

Et les bruits que certains affirment avoir entendu sur le toit ? Ce n’est pas l’atterrissage, mais l’explosion sonore générée par les rennes qui traversent le mur du son.

Je ne vous ai pas convaincus ? Bon d’accord. Mettons toute cette crédulité sur le dos de la magie des fêtes. Après tout, pas besoin de tout expliquer par des faits pour avoir envie d’y croire, non ?

Joyeuses fêtes !

P.-S. Pour ce qui est de la bûche au goût chimique de tante Annie, la science n’a malheureusement aucune explication pour vous.

Julie Champagne
Rédactrice en chef

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