Guatemala, l’impossible rencontre (roman) – critique
Dans une école secondaire du quartier riche de Montréal, une classe est atterrée d’apprendre qu’elle ne fera pas son voyage humanitaire au Guatemala.
À la place, quatre jeunes: Tom, Sacha, Lucius et Sonia se proposent pour vivre l’aventure dans des familles du quartier le plus pauvre de l’île. De leur côté, Sympathy, Yannick, Tahfa et Kevin n’acceptent que pour le A promis en français.
Le roman intéressant «Guatemala, Québec ou l’impossible rencontre», écrit par Sylvie Desrosiers en 2016 décrit bien les préjugés ressentis envers les personnes de classes sociales différentes.
D’abord, j’ai beaucoup apprécié les personnages dans l’histoire. Au début, l’auteure nous les décrit en toute simplicité: nom, physique et notes. Puis, au fil de l’histoire, on apprend à les aimer avec leurs défauts et leurs qualités. Le fait qu’il y ait plusieurs couches de vécu à découvrir m’a agréablement surprise.
Ensuite, j’ai aimé le thème des préjugés. Les personnes pauvres ont peut-être un peu moins d’argent, pourtant ils ont les mêmes rêves et les mêmes envies que le reste de la population. Ce livre a le don de parler de préjugés, sans que cela ne devienne lourd. Comme quoi, malgré les malheurs, on peut s’amuser.
En bref, j’ai adoré ce roman mordant qui, une fois commencé, ne se fait déposer qu’une fois terminé. Je recommande ce livre d’actualité pour les adolescents qui aiment les histoires qui font comprendre la réalité différente, parfois dure, des autres.
Finalement, je donne la note de 8,7/10 pour ce roman appétissant.
C’est bien Amélie!
Continue Amélie