Crise climatique : À l’action!

22 mars 2024 - Matthieu Fannière

Les solutions existent. Elles sont à portée de main. Il faut juste les mettre en place. Voici quatre façons efficaces de changer votre comportement. Ça vous inspire?

1. Option végé svp?

Les faits : la production de viande est une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, en particulier la viande rouge.

La mission : adopter une alimentation principalement végétale en remplaçant le plus possible la viande et les produits laitiers par des options à base de plantes.

Le conseil : «Diminuer sa consommation de viande, c’est moins compliqué qu’on pense, souligne Anne-Sophie Denault, professeure de psychoéducation. Si tout le monde le faisait, ça ferait une différence incroyable!»

Fini les bébelles!

Les faits : «Aujourd’hui, on n’a pas moyen d’être quelque part sans être exposé·e à une publicité. Il y en a jusque dans les toilettes! s’exclame Anne-Sophie Denault. On est bombardé·e·s de messages qui nous disent que le bonheur, c’est la consommation.»

Chacun de nos achats produit des GES et consomme des ressources. À elle seule, l’industrie textile émet plus de gaz à effet de serre que les transports aériens et maritimes réunis.

Téléphones, tablettes et ordinateurs ne sont pas en reste. Ils génèrent davantage d’émissions que le transport aérien, surtout avant d’arriver entre nos mains. Seuls 16 % des émissions d’un iPhone 13 sont générées par son utilisation. Les 84 % qui restent sont liés à sa production, à son transport et à sa transformation en fin de vie.

La mission : diminuer ses achats de vêtements neufs et conserver ses appareils électroniques de 5 à 7 ans. Vous avez besoin d’une tenue de soirée ou d’un téléphone? Pourquoi ne pas emprunter, louer ou acheter d’occasion?

Le conseil : «Pour sortir du cycle de la surconsommation, il faut d’abord en prendre conscience et se poser des questions», suggère Anne-Sophie Denault.

Dreamstime

Adieu, l’auto solo!

Les faits : au Québec, 34 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport routier. Pourtant, le nombre de véhicules ne cesse d’augmenter, de même que la part des déplacements effectués en voiture. Alors que 40 % des Québécois·es habitent à moins de 5 km de leur travail!

La mission : prioriser les solutions de remplacement à la voiture individuelle. Vive le covoiturage, les transports en commun, le vélo et la marche!

Le conseil : «Ce défi est plus compliqué à relever quand on est jeune, reconnaît Anne-Sophie Denault. On peut tout de même choisir de se rendre à l’école en
transport actif ou en covoiturage.»

Destination : chez nous

Les faits : à grands coups de publicités, les compagnies aériennes façonnent notre imaginaire. On nous convainc que vacances riment avec voyages lointains. Résultat : le transport aérien mondial augmente de 5 % chaque année et les émissions de GES liées à l’aviation grimpent en flèche.

La mission : éviter les voyages en avion.

Le conseil : pourquoi ne pas visiter les splendeurs de votre coin de pays?

BOUSCULER LE SYSTÈME

Vous souhaitez aller au-delà de ces quatre défis? Militez ou engagez-vous dans votre école, votre quartier ou l’aile jeunesse d’un parti politique.

Et pour influencer les compagnies? «On peut faire des pétitions, des manifestations, dénoncer les compagnies qui polluent, dit Valériane Champagne St-Arnaud. Mais le geste qui a le plus d’effet, c’est de ne pas acheter.»

Pour en savoir plus, le livre :

Vivre avec une seule planète : Guide pour diminuer son empreinte écologique au quotidien, de Camille Dauphinais-Pelletier et Élizabeth Ménard.

 

À lire dans le même dossier : Crise climatique : Les 7 barrières de l’inaction

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