On fait quoi pour ne pas crouler sous les déchets
Pour ne pas crouler sous les déchets, il faut revoir notre mode de consommation. Économie circulaire, emballages ou consigne, voici quelques pistes et innovations.
Passer en mode CIRCULAIRE
Un nouveau modèle économique CIRCULAIRE vise à repenser notre façon de concevoir, de produire et de consommer. Il s’agit de créer des produits grâce aux matières premières secondaires. Produits qui seront eux-mêmes utilisés, réutilisés et recyclés. On optimise donc chaque étape de la chaîne de production, de l’extraction des ressources à la consommation de tous les jours.
ÉLIMINER les emballages
Le Canada s’est engagé à abolir les plastiques à usage unique d’ici la fin de 2021 – pailles, ustensiles, sacs, bâtonnets à mélanger… C’est un bon pas en avant pour réduire nos emballages, qui composent la plus grosse partie de nos déchets plastiques.
Suivre la CONSIGNE
La Norvège recycle 97 % de ses bouteilles de plastique. Deux mesures expliquent cette performance : une taxe environnementale évolutive pour les producteurs (plus ils recyclent, moins ils payent) et quelques sous pour les consommateur·trice·s qui rapportent leur plastique. Pour sa part, le Québec élargira son plan de consigne aux bouteilles de plastique en 2022, tout en imposant des pénalités aux fabricants qui n’atteignent pas les cibles de récupération fixées.
Acheter MOINS (et mieux !)
A-t-on vraiment besoin d’acheter une scie mécanique dont on se servira une fois par année ? Pourquoi pas l’emprunter ou la louer ? De la même façon, si on veut jeter moins d’appareils électroniques, on doit s’assurer de mieux les choisir en amont.
Les cellulaires de la compagnie néerlandaise Fairphone, par exemple, sont réparables et conçus pour durer, sans obsolescence programmée. En cas de bris, vous pouvez le réparer vous-même, chacun de ses composants étant en vente libre sur le web.
Penser VÉGÉ
D’autres initiatives visent à remplacer le plastique fabriqué à partir d’énergies fossiles par des choix plus écologiques. On sait par exemple que des bioplastiques, ou végéplastiques, peuvent être fabriqués à partir d’algues, de fécule de maïs ou de plantes comme le soya. Reste à ce que les fabricants emboîtent le pas.
Miser sur l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Des robots capables de démonter 200 cellulaires par heure afin d’en récupérer les matériaux précieux, des centres de tri autonomes avec séparateurs optiques, des conteneurs à déchets intelligents qui évaluent le niveau de décomposition des déchets… Les nouvelles technologies numériques peuvent faciliter la gestion et la valorisation de nos rebuts.
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