Plastique: une bactérie révolutionnaire pour contrer la pollution !
En collaboration avec l’école secondaire Soulanges, Curium est fier de partager avec vous, une fois par mois, des textes du projet Encyclopédie des solutions pour protéger l’environnement.
Chaque année, de 6,5 à 8 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans nos océans! En effet, de nombreux animaux marins, sans compter les animaux terrestres, meurent chaque jour parce qu’ils s’étouffent avec du plastique, notamment du polytéréphtalate d’éthylène (PET).
Le PET est un plastique qui sert, entre autres, à la fabrication de bouteilles pour les boissons effervescentes. Ce type de plastique, avec le polyéthylène et le polypropylène, représente 90% des plastiques qu’on retrouve dans les océans. Le PET est un thermodurcissable, ce qui signifie que ce plastique ne peut être recyclé. En effet lorsque le plastique est fondu et moulé une première fois , il ne peut être moulé de nouveau.
Heureusement, certains scientifiques ont découvert une bactérie assez spéciale.
De manière inattendue, ces scientifiques l’ont découverte, par accident, en ramassant 250 échantillons de PET dans des eaux usées. Ideonella Sakaiensis est le nom que les scientifiques japonais ont donné à cette bactérie mangeuse de polytéréphtalate d’éthylène. Pour ce faire, la bactérie utilise des enzymes qui aident à faire des réactions chimiques, pour que le plastique soit moins difficile à décomposer.
En théorie, tout fonctionne.
Cependant, en pratique, il pourrait y avoir des complications. En effet, tant et aussi longtemps que les scientifiques ne sont pas certains que les enzymes ne causeront aucun problème à nos océans, comme par exemple affecter les coraux, ils ne l’utiliseront pas. C’est pourquoi nous n’en sommes encore qu’à la phase expérimentale, mais d’ici quelques années, nous allons peut-être être capables de mieux contrôler ces bactéries et donc de diminuer considérablement la présence de ces plastiques dans nos océans.
Pour lire l’article complet :
http://environnement.mongroupe.ca/une-bacterie-revolutionnaire
publiez votre commentaire
dites-nous ce que vous en pensez