SLM 2018: Curium rencontre Olivier Simard
Il est l’auteur de la série de livres Youtubeurs. On l’a rencontré, pour la sortie de Turbo apocalypse , le tome 4!
Synopsis: Je m’appelle Henri Bastien, j’ai 14 ans. À la poly, je suis invisible. Noémie, la fille que je suis sur Instagram, est mille fois trop cool pour moi. Mais tout ça va changer. Mon swag caché est sur le point d’être révélé. Avec l’aide de mon ami Tam, j’ai décidé de devenir Henri OMG. Bientôt, je serai un youtubeur aussi populaire que Norman, Emma Verde ou Cyprien. Et Noémie finira bien par savoir que j’existe!
Olivier, tu fais du YouTube mais en livre?!
En quelque sorte… (rires) L’idée m’a accrochée tout de suite. Je suis fasciné par YouTube. Ce n’est pas toujours beau mais il y a beaucoup des choses là qui me fascine. C’est tellement foisonnant… À chaque minute, il y environ 400 heures de vidéo ajoutées sur YouTube. C’est fou! La variété de contenu, l‘évolution ultra rapide de la culture YouTube, le fait qu’une chose qui apparaît est remplacée rapidement par autre chose, la culture du « live » aussi… tout ça est intéressant. Je suis aussi fasciné par l’histoire de YouTube. Il y a de grandes époques, de grands courants. C’est quelque chose qui a beaucoup évolué depuis sa création.
Quel genre de chaines tu regardes sur Youtube?
J’en regarde de toutes sortes: Good mythical Morning, Norman. Smosh… Il y a de bons sketchs. Je regarde aussi beaucoup de vidéos pour ma série, je fais ma recherche là. Alors bon, ce ne sont pas toujours des vidéos qui m’intéressent personnellement. Mais chez moi, j’essaie de ne pas trop en regarder. Parce que le temps passe extrêmement rapidement là-dessus (rires) pis tu finis par ne plus avoir de vie!
Faire de la recherche sur Youtube, c’est pas mal le job idéal…
C’est cool, j’avoue. Sur YouTube, les gens « chroniquent » leur vie! Tu veux connaître les dessous de la vie de n’importe quoi? C’est là. Les gens expliquent en détail ce qu’ils vivent. Il y a même des excuses pour des chicanes! C’est le paradis du matériel pour écrire des histoires…
Écrire cette série, c’est donc une partie de plaisir?
Oh, il y a des choses que je trouve plus difficiles! Par exemple, décrire des vidéos et tenter de rendre ça intéressant (rires). Une vidéo c’est le fun quand tu la regardes mais quand tu la décris, ça peut devenir vite ennuyant. Il a fallu que je me trouve une façon de faire. C’est d’ailleurs toujours la dernière chose que je fais, je me garde ça pour la fin et je me dis : « oh nooooooon, faut que je le faaaaaasse. » En bout de ligne, je finis toujours par trouver comment rendre tout ça drôle. Mais c’est pas évident. Ce que je préfère, c’est trouver les chutes de chapitres, les finales. L’humour visuel aussi, ça me fait tripper. Des graphiques, des pointes de tarte, des mèmes…
Utiliser des mèmes et des gags de YouTube dans un livre, c’est audacieux… parce que c’est dépassé en genre une semaine!
J’en suis conscient. Il y a des mèmes dans mon tome 1 qui sont déjà morts. En fait, quand je les ai mis, ils étaient déjà morts. (Rires) Mais je pense que le lecteur est capable de faire la part des choses et de voir au-delà du mème qui est daté. Je pense que l’histoire est capable de survivre plus longtemps…
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