Trouvez l’erreur!
Qu’ont en commun Albert Einstein et Maria Goeppert Mayer ? Tous les deux ont reçu un prix Nobel de physique
Hubert Reeves et Cecilia Payne-Gaposchkin ? Deux astrophysiciens
Quatre scientifiques de haut vol.
La différence, maintenant ? (Sans compter les lunettes et la coupe de cheveux.) Tout le monde connaît Albert et Hubert. Pas Maria ni Cecilia.
Tiens. Pour le plaisir, faites l’exercice. Combien de femmes scientifiques pouvez-vous nommer (sans l’aide de Google) ? Marie Curie. Et après ?
Rosalind Franklin (biologiste moléculaire), Dian Fossey (primatologue), Anna Mani (météorologue) et Wangari Maathai (biologiste), ça vous dit quelque chose. Non ? Là, c’est le temps de chercher sur Google. Vous verrez, elles sont là… depuis toujours : fortes, brillantes et déterminées. Seulement, on en parle moins et on leur fait la vie dure.
Encore aujourd’hui, à CV égal les laboratoires embauchent une majorité d’hommes. À publications égales, elles sont moins citées. À compétences égales, leurs salaires sont moins élevés. Et, disons-le, on ne se bouscule pas au portillon de ces dames pour leur faire les honneurs. Parlez-en à l’astrophysicienne Jocelyn Bell, découvreuse du premier pulsar… découverte pour laquelle son directeur de thèse fut récompensé d’un Nobel !
Qu’à cela ne tienne, les femmes de science persévèrent… et elles sont de plus en plus nombreuses. Ce mois-ci, Curium a eu envie de leur lever son chapeau et de vous rappeler, jeunes lectrices férues de science, que tout est possible.
Même un Nobel…
-Noémie Larouche, rédactrice en chef
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