Octopus
Je suis complètement fascinée par un mollusque.
Pas n’importe lequel : la pieuvre. La science a démontré qu’elle est dotée d’une remarquable intelligence : capable de déduction, de raisonnement logique et de mémoire.
Beaucoup plus astucieuse que ses compères sous-marins, elle ne conquerra pourtant jamais la mer… ni le monde. Et ce, pour une raison fort simple : la pieuvre meurt lorsqu’elle donne naissance à son petit. Bébé pieuvre doit tout apprendre seul. On remet le compteur de la connaissance à zéro. Si la chose était aussi vraie pour l’homme, on devrait chaque fois réinventer la roue. Comme quoi plusieurs têtes valent mieux qu’une (ou que plusieurs tentacules).
Après, tout est relatif…
Et ça dépend encore des têtes…
Bref, c’est parfois discutable*. Mais passons. Quand toutes les conditions sont réunies, c’est payant. Surtout, lorsqu’il s’agit de s’attaquer à des enjeux planétaires infiniment complexes. La mode est d’ailleurs à la coopération et au travail collectif. Les idées voyagent, se discutent, l’information est mise en commun et libre d’accès.
C’est vrai pour la science et l’informatique, mais aussi dans le milieu entrepreneurial. Parce que rallier des savoir-faire, ça profite beaucoup plus à l’innovation que le « chacun pour soi ». Communiquer, imaginer et concevoir ensemble, c’est un privilège de notre espèce dont on serait bêtes de se passer.
Mais ça ne m’empêche pas de triper sur les pieuvres.
Noémie, rédactrice en chef
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