La vérité sur l’hymen et le clitoris

17 juin 2018 - Curium

La vérité sur l’hymen

On décrit souvent l’hymen comme une fine membrane tendue à l’entrée du vagin, qui serait « perforée » lors de la première pénétration.

En réalité, l’hymen a plutôt la forme d’une couronne flexible. Comme chaque corps est unique, sa taille et son aspect varient d’une personne à l’autre. L’hymen est parfois même absent à la naissance.

Comme le reste du vagin, l’hymen va s’étirer lors du rapport sexuel. Un saignement lors de la première pénétration (ça arrive une fois sur deux) ne signifie pas nécessairement que l’hymen se déchire.

Cela peut aussi être parce que le vagin n’est pas assez lubrifié et détendu (allô, stress !) . La friction va alors créer des microdéchirures, qui saignent légèrement.

Dans certaines cultures, on valorise énormément la virginité féminine et on considère la présence de l’hymen comme une preuve de « pureté ». En réalité, même un médecin ne peut rien conclure sur la virginité d’une femme en regardant entre ses jambes.

La vérité sur le clitoris

Dans les manuels d’anatomie, on désigne souvent le clitoris par un petit cercle situé au sommet de la vulve. Mais ce petit bouton de 6 mm n’est que le gland du clitoris. (La partie émergée de l’iceberg !) À l’intérieur du corps, le clitoris a aussi deux « racines », qui mesurent environ… 10 centimètres de long.

10 centimètres de bonheur ! Parce que le clitoris a une seule fonction : procurer du plaisir sexuel. Comme le gland du pénis, le gland du clitoris est très sensible aux stimulations : Il est doté de 8 000 terminaisons nerveuses.

Comme le pénis, le clitoris se gorge de sang lorsqu’il est excité. Il peut ainsi doubler de volume ! Et il a aussi des érections nocturnes. Jusqu’à huit par nuit… On croit maintenant que le fameux « point G » ne serait pas un organe distinct, mais une certaine région du clitoris.

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Texte Raphaëlle Derome