What’s up Watso : les traditions
Les communautés autochtones ont perdu une grande partie de leur héritage culturel. Heureusement, le vent tourne, et plusieurs traditions (wawasi) sont peu à peu réintroduites.
Tradition #1
Le soleil est à son plus bas. Le 21 décembre, nous traverserons la nuit la plus longue de l’année. Pour les Premières Nations, le solstice d’hiver est l’occasion de se connecter à soi et aux autres. Quelles sont nos priorités, nos valeurs ? Est-ce notre famille, nos proches, notre être spirituel, notre être corporel ? Les communautés célèbrent cet événement important avec des rassemblements et des potlucks.
Tradition #2
Connaissez-vous le capteur de rêves ? Il s’agit d’un anneau dans lequel on a tissé une toile semblable à celle d’une araignée.
Dans la mythologie autochtone, les rêves proviennent des étoiles, de nos ancêtres, de l’Univers. Le capteur de rêves se place à la fenêtre pour empêcher les cauchemars d’entrer dans la maison. Ils se prennent dans la toile ! Lorsque nous purifions notre maison avec la sauge, les cauchemars piégés disparaissent.
Le capteur de rêves est un symbole fort de notre culture. Dans les faits, il nous vient d’une nation en particulier, celle des Ojibwés. Les autres nations s’en sont ensuite inspirées.
Tradition #3
Je n’ai jamais eu la chance de vivre la cérémonie des premiers pas, mais j’ai pu réintroduire cette tradition au sein de notre communauté. Mes enfants l’ont d’ailleurs vécue !
Au lever du soleil, l’enfant en âge de faire ses premiers pas sort du tipi avec ses parents. Il ou elle marche en suivant un parcours précis jusqu’à un feu sacré. Une aînée du village choisie par la famille préside la cérémonie composée de discours et de chants. La fête se termine par un grand banquet. C’est également lors de cette cérémonie que l’enfant reçoit son nom autochtone et qu’un arbre sacré est planté en son honneur.
Vous avez envie d’en apprendre davantage sur les communautés autochtones ? Chaque mois, Xavier Watso, Abenaki, chroniqueur et enseignant au secondaire, vous invite à lire sa chronique. La langue abénakise est un de ses sujets préférés, apprenez-en davantage dès maintenant !
Ce serait bon de remplacer le mot « tipi » par un mot de langue abénaquise .
Je suis conscient que les touriste veulent voir des « tipis » et utiliser le mot.
Mais je suis conscient que dans les langues algonquiiennes le mot est wigwam ou wigwom ou wigwum etc. selon la langue.
Bonjour, Sa’n. Voici la réponse de Xavier Watso :
« J’aurais pu effectivement, mais dans notre cour c’est un tipi qui est érigé et bien que wigwam veut dire habitation j’ai opté pour le mot que la majorité des gens comprendrons. »