Sens des affaires… vert.
Parce que le défi est monumental, il nécessitera une prise en charge internationale. Le monde aura besoin d’acteurs politiques engagés dans la réduction des émissions de GES. Et les entreprises devront s’adapter aux réalités d’un marché plus risqué et imprévisible.
Les industries pétrolière et gazière représentent une part très importante de l’économie canadienne. Or, pour respecter l’Accord de Paris et réduire nos émissions, impossible d’exploiter toutes nos réserves. Il faudra changer notre économie tout en aidant les travailleurs touchés.
Mais à l’échelle nationale, aucun politicien n’ose reconnaître clairement que l’avenir des combustibles fossiles est limité ni en planifier la transition. On fait comme si de rien n’était et on annonce même de nouveaux projets…
Mais l’entreprise montréalaise Enerkem a créé un procédé de bioraffinage pour transformer le carbone contenu dans les déchets (agricoles, forestiers, ordures ménagères non recyclables et non compostables…) en produits chimiques verts ou en biocarburant.
Une première usine a été construite à Edmonton. Une autre s’en vient sur la Rive-Sud de Montréal. L’industrie du bioraffinage pourrait-elle aussi permettre de « recycler » les travailleurs du raffinage des produits pétroliers ?
https://youtu.be/BGP8a3y38WQ
Texte : Raphaëlle Derome
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