La règle de trois de Éric Walters – Critique
J’ai lu récemment le livre La règle de trois. C’est l’histoire d’Adam Daley, sa famille et son voisin Herb qui vivent une panne d’électricité qui semblait des plus anodines. Mais rapidement, la ville entière se rend compte que tout ce qui nécessite un ordinateur quelconque est inopérant, malgré toutes les réserves de piles, des cellulaires aux voitures. Le climat habituellement calme de la ville va vite laisser place à un sentiment de panique au sein de la population lorsque les vivres commencent à diminuer et qu’il faut lutter pour préserver les siennes…
MON AVIS: Il est certain que la probabilité qu’une panne de cette envergure se produise est faible, mais elle existe. Ce livre réussit à nous faire réaliser l’importance que prend l’électricité dans nos vies ! Et que sa présence dans toutes les sphères de notre vie quotidienne nous rend dépendants. Car c’est seulement dans les moments où l’on en est privés que l’on se rend compte de sa présence un peu partout. On s’attache vite aux personnages du livre, car l’action commence rapidement et tout s’enchaîne rapidement.
Même un peu trop rapidement ! Les personnages du livre sautent trop vite à des conclusions catastrophiques et quelques fois exagérées. En fait, tout se passe trop vite dans ce livre et l’auteur nous fait vivre une importante partie de la vie des personnages en trop peu de pages.
Pour ceux qui on déjà lu ou vu La Cinquième Vague, vous risquez de remarquer la ressemble frappante entre ces deux oeuvres qui est, je l’espère, le fruit de hasard. Je sais qu’il y aura une suite à venir, suite que j’ai tout de même hâte de lire, car il y a encore certains aspects de l’histoire en suspens…
Merci, Valérie, de nous faire découvrir ce roman-catastrophe! L’allusion au livre d’Alvin Toffler est également bien placée… Je vais tâcher de me procurer le bouquin (ici, à Alger, ce n’est pas possible!). La rapidité époustouflante du déroulement de l’histoire que tu as remarquée n’est pas une chose étonnante et si, comme tu l’observes, « les personnages du livre sautent trop vite à des conclusions catastrophiques et quelques fois exagérées », c’est tout à fait « normal » dans une littérature angliche qui se calque toujours sur le cinéma et la télévision. La vie, le temps, la réflexion, tout ça, c’est pour les cochons, et ce brave et très génial George Orwell n’y aurait pas retrouvé ses repères!