On va rouler sur la Lune!
Le Canada aura bientôt sa première représentante sur la Lune: une astromobile!
À Longueuil, l’Agence spatiale canadienne teste le prototype de sa future astromobile lunaire sur un terrain ressemblant à la surface de notre satellite naturel. En observant ses déplacements, les scientifiques cherchent à comprendre comment se comportera le véritable robot dans l’espace.
Plan de mission
Destination le pôle Sud lunaire
Objectif trouver de la glace
Défi survivre à la longue nuit polaire
Nuit polaire
Sur la Lune, la nuit dure 336 heures, l’équivalent de 14 jours terrestres. La température chute alors de centaines de degrés en quelques secondes!
Pour éviter que le froid extrême détériore les instruments, un générateur chauffera le petit robot. Il fonctionnera grâce à l’énergie accumulée par les panneaux solaires la journée précédente qui, elle aussi, dure… 336 heures!
Dès le retour du Soleil, les instruments de l’astromobile redémarreront. Fini le chauffage! Il faudra ventiler, car la température grimpera très rapidement au-delà de 100 °C.
Allô, la Terre?
Pendant la première journée sur la Lune, l’astromobile communiquera avec l’atterrisseur à l’aide de ses antennes wifi. L’atterrisseur transmettra les données à la Terre.
Après la première nuit lunaire, l’atterrisseur ne fonctionnera plus. L’astromobile utilisera alors d’autres antennes, plus grandes, pour communiquer directement avec l’Agence spatiale.
Tout un laboratoire
Haute comme un chien beagle, l’astromobile renferme plusieurs instruments qui détecteront la présence d’éléments comme le fer, le calcium, et surtout l’hydrogène, un indicateur de la présence de glace. Les outils mesureront aussi le rayonnement solaire et la température auxquels pourraient être exposés les astronautes lors d’une future mission.
Tout-terrain
Les roues en métal sont plus légères et résistent mieux aux changements de température que les pneus en caoutchouc. Elles adhéreront au sol poudreux de la Lune sans s’ensabler. Pas question de s’enliser, personne ne viendrait à la rescousse!
Derniers préparatifs
En conception depuis plus de deux ans, l’astromobile sera prête en 2026. Elle prendra alors place à bord d’une fusée et d’un atterrisseur lunaire construits par la NASA. À combien de nuits lunaires survivra-t-elle? Au moins quatre, espère l’Agence spatiale canadienne. Les paris sont ouverts!
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