Jeune chercheuse étoile : Lire l’océan

8 avril 2025 - Publireportage

Abïgaëlle Dussol
Physicienne, océanographe et directrice exécutive
Arctus

À la dérive

Les vagues créent un mouvement de dérive sur l’océan, qu’on appelle la dérive de Stokes. En la mesurant, on peut par exemple prévoir la position d’une nappe de pétrole après un déversement, et ainsi mieux contrôler les dégâts. On peut aussi retrouver une personne perdue en mer ou anticiper les mouvements des larves de poissons, pour mieux encadrer les activités de pêche.

Secrets d’océan

Pendant son doctorat, Abïgaëlle Dussol a trouvé une nouvelle façon de mesurer la dérive de Stokes grâce à un outil bien connu en océanographie : le radar à haute fréquence. Cet instrument mesure déjà les courants et le vent à la surface de l’eau. «C’est comme une prise de sang de l’océan», illustre la chercheuse.

Puis l’intelligence artificielle lui a fourni l’élément manquant de l’équation : «J’ai créé un programme pour associer la vitesse et la direction du vent aux vagues. Avec cette nouvelle méthode, on peut maintenant estimer la dérive de Stokes à partir du radar.»

Continuer d’apprendre

Doctorat en poche, Abïgaëlle poursuit ses recherches au sein d’une entreprise privée. Elle est une experte dans son domaine! Pourtant, elle a encore du mal à se considérer comme telle : «Adolescente, j’imaginais que les universitaires maîtrisaient parfaitement leur champ d’expertise. Ma perception a changé. On continue d’apprendre tous les jours!»

Passions au carré

Abïgaëlle se passionne pour la protection de l’environnement. C’est entre autres pourquoi elle fait carrière en océanographie, en plus d’être végétarienne et de se déplacer souvent à vélo. Dans ses temps libres, elle prend aussi grand soin de ses deux cochons d’Inde, à qui elle adore enseigner des tours!

Plaidoyer pour la neurodiversité

La chercheuse ne cache pas son diagnostic d’autisme léger, reçu pendant son doctorat. Il a même été rassurant pour elle, puisqu’il expliquait beaucoup de choses. Dans son cas, l’autisme n’a jamais été un frein : «Je dirais plutôt que ça a été une force, comme pour plusieurs.»

Une présentation du