Cyberviolence : graves conséquences
Les actes de violence numériques sont souvent banalisés. Pourtant, plusieurs de ces gestes sont passibles de sanctions criminelles. La cyberviolence a également de graves conséquences chez les personnes qui la subissent, qu’elles soient psychologiques, émotionnelles ou financières.
La cyberviolence emprunte différentes formes : intimidation, harcèlement, body shaming (humiliation du corps), sextorsion… Cette dernière est un type de chantage : un·e internaute menace de dévoiler au grand jour une photo ou une vidéo intime de vous si vous refusez d’envoyer de l’argent ou d’autres images.
Envahissante, la cyberviolence est souvent accentuée par les partages massifs qu’elle peut susciter. Elle est insidieuse et parfois difficile à détecter.
Trois indices pour repérer la cyberviolence :
1. Les actes sont ciblés et répétés.
2. La violence est faite via une ou différentes plateformes numériques (médias sociaux, textos, etc.).
3. Les messages peuvent être envoyés de manière anonyme.
Au Canada, 25 % des jeunes sont victimes de cyberintimidation. De plus, les différents actes de cyberviolence sont souvent genrés. Par exemple, 62 % des Canadiennes âgées de 15 à 25 ans ont déjà été victimes de harcèlement en ligne.
Aucune solution ne freinera magiquement ce fléau. Mais on peut en parler, éduquer, sensibiliser, encourager les signalements et attirer l’attention sur ce problème grandissant. Une personne avisée en vaut deux!
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