À plein volts sur la Formule E !
Les 29 et 30 juillet, Montréal accueillera la toute première course de Formule E canadienne : le Hydro-Québec Montréal ePrix. Relisez pour l’occasion notre article tiré du Curium #08.
Qu’est-ce que c’est ?
La Formule E, c’est la cousine « verte » de la Formule 1. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) chapeaute d’ailleurs les deux compétitions. La première saison de E1 a débuté en septembre 2014 à Pékin. Des courses ont ensuite eu lieu en Argentine, en Russie, en Malaisie, à Monaco et à Londres. Au total, ce championnat de voitures électriques compte 11 épreuves sur 4 continents.
Des courses pas comme les autres
Les courses de Formule E se distinguent de celles de Formule 1. Elles ont lieu sur un circuit de ville et non sur un circuit fermé. La course ne dure qu’environ une heure. Les essais et la qualification ont aussi lieu le même jour.
Arrêt au puits
Chaque pilote doit faire au moins un arrêt au puits lors d’une course. En Formule 1, on en profite pour remplir le réservoir de carburant. En Formule E, pas le temps de recharger la batterie : le pilote change plutôt… de voiture !
Des pilotes de renom
Vingt pilotes s’élancent au départ de chaque course. Parmi eux, on compte de grands noms, comme les anciens de la F1 Nick Heidfeld et Jarno Trulli, et aussi deux fils de grands pilotes automobiles, Nelson Piquel Jr et Nicolas Prost. Et il y a de la place pour des femmes aussi ! Elles sont deux dans le groupe : l’Américaine Katherine Legge et l’Italienne Michela Cerruti.
Des voitures silencieuses
Les voitures de Formule E se distinguent par le peu de bruit qu’elles génèrent lorsqu’elles filent à plus de 200 km/h. Alors que les moteurs des Formule 1 produisent un son aussi fort que celui d’un Boeing 747 au décollage (130 décibels), une voiture de Formule E génère un bruit légèrement supérieur à celui d’une voiture conventionnelle (80 décibels). Le bolide est si silencieux qu’on songe à lui ajouter un son artificiel ! De cette façon, les mécaniciens pourront l’entendre approcher dans les paddocks lorsqu’ils auront le dos tourné.
Une bombe électrique
Toutes les voitures du championnat de Formule E sont identiques. De l’extérieur, on croirait voir un monoplace ordinaire, mais à l’intérieur, la mécanique est tout autre. D’abord, il y a ce petit moteur électrique, qui fait à peine 28 kg, soit 5 à 6 fois moins qu’un moteur de F1. La batterie, elle, est du même type que celle d’un cellulaire. Son poids, par contre, n’a rien à voir : elle pèse 200 kg. C’est le quart du poids de la voiture !
De l’énergie verte
Rouler à l’électricité, ça ne garantit pas zéro pollution. Après tout, l’électricité pourrait provenir d’une centrale au gaz naturel ou au charbon. Mais les bonzes du championnat de Formule E y ont pensé. Les génératrices qui rechargent les batteries fonctionnent toutes au glycérol, un biodiesel « carboneneutre ». C’est donc dire que le gaz carbonique émis par ces génératrices équivaut à celui emmagasiné par les plantes utilisées pour produire le glycérol.
Votre vote influence la course
Pendant une course, le moteur de chaque Formule E est maintenu en mode économique afin de préserver l’énergie contenue dans la batterie. Trois pilotes auront, par contre, un as dans leur manche, un bouton qui leur permettra d’augmenter de 20 % la puissance de leur moteur pendant cinq secondes, et ce, à une seule reprise. C’est l’idéal pour un dépassement ! Et qui choisit l’identité de ces trois pilotes ? Ce sont les amateurs, à l’issue d’un vote sur Internet avant la course. Pour voter pour la course Hydro-Québec Montréal ePrix, rendez-vous ici.
Un texte de Martin Primeau
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