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La bulle d’eau

25 octobre 2024 - Victoria Brouillette et Marianne Cartier

En collaboration avec l’École secondaire Soulanges,
Curium présente les textes rédigés par les jeunes du projet
«Environnement : un monde de solutions».
Ces contenus ne sont pas produits par l’équipe Curium.


Un gros problème environnemental : le plastique

Comme nous le savons tous, plusieurs facteurs humains participent à la pollution de la planète. Par exemple, l’utilisation de matières plastiques est l’une des sources premières de pollution. Ce texte présente l’effet, les conséquences négatives et une solution pour la pollution par le plastique.

L’effet

Le plus grand constat de cette pollution est l’existence de plusieurs amas de plastiques, dont les cinq plus gros sont situés respectivement dans le Pacifique Nord, le Pacifique Sud, l’Atlantique Nord, l’Atlantique Sud et dans l’océan Indien. Le plus gros de ceux-ci (Pacifique Nord) est surnommé le «septième continent». Il se situe au nord-est de l’océan Pacifique, entre les côtes du Japon et de l’Amérique du Nord. Sa taille actuelle est de 3,43 millions de kilomètres carrés, soit l’équivalent du tiers de l’Europe ou plus de six fois la France et son épaisseur peut atteindre jusqu’à 30 mètres.

Source

Et donc, tout ce plastique se retrouve au même endroit en raison des courants marins créant un mouvement circulaire causant une agglomération de plastiques. Cette masse du Pacifique Nord ne sera sûrement jamais nettoyée dû au fait qu’elle se situe dans une zone peu fréquentée par la navigation. Alors, ce continent ne cessera jamais de grandir si nous ne faisons rien. Cela est une preuve que le plastique est un énorme problème pour notre planète.

Mais d’où vient tout ce plastique?

Les grandes compagnies sont partiellement en cause pour cette pollution de matières plastiques. Par année, 460 millions de tonnes de plastique sont produites par les entreprises, mais seulement 9% de celles-ci sont recyclées, 12% sont incinérées et le reste (environ 80%) est jeté par les consommateurs et pollue la planète. Les compagnies de boissons sont l’un des plus grands producteurs d’objets de plastiques. Elles produisent jusqu’à 500 milliards de bouteilles plastiques à usage unique chaque année. Par exemple, des compagnies telles que Tim Hortons et Starbucks fabriquent ensemble 6 milliards de gobelets jetables par année. On ne parle ici que de deux compagnies, donc imaginez l’impact de toutes les entreprises réunies. Oui, les entreprises sont à la base d’une partie de cette grande pollution, mais les gouvernements sont aussi dans le tort puisqu’ils ne portent pas assez attention à l’environnement. En effet les États, souvent, n’osent pas adopter de lois pouvant inciter les entreprises à créer des produits plus écologiques, car nous vivons dans un système capitaliste où les compagnies et les pays veulent toujours avoir plus d’argent. Alors concevoir des lois de ce type pourrait entraîner une perte de capitaux. En bref, l’être humain et son système économique sont la cause de ce problème international.

Les conséquences

Ce problème amène des répercussions négatives pour la faune, mais aussi pour les humains.

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Premièrement, les animaux marins sont les plus touchés face à la pollution des déchets plastiques. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le plastique dans les océans est la cause de centaines de milliers de morts chaque année. En effet, beaucoup d’animaux ingèrent des microplastiques, particules miniatures de plastiques se promenant dans l’environnement, en confondant ceux-ci avec leur nourriture habituelle. Par la suite, ces plastiques peuvent causer des lésions ou même carrément bloquer leur intestin. Des études démontrent que plus de 700 espèces marines connues auraient déjà ingéré des déchets plastiques ou ont tout simplement été prises au piège par le plastique.

On retrouve maintenant des plastiques dans le système digestif de 52% des tortues marines. Un autre exemple des effets désastreux de la pollution est le grand nombre de baleines et de poissons retrouvés échoués sur les plages avec des kilos de plastique dans le ventre. On parle beaucoup des animaux marins, mais les terrestres sont aussi affectés par ce problème. Effectivement, la pollution en ville nuit à plusieurs espèces d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et autres de la même façon que celles vivant dans les océans.

Deuxièmement, les humains sont également touchés par ce problème. Les effets sont moins graves, mais les microplastiques sont aussi nocifs pour nous. Nous absorbons le plastique de 2 façons, en l’inhalant et en l’ingérant. Le microplastique est si léger qu’il flotte dans l’air, nous le respirons et, à ce moment, ce plastique se retrouve dans nos poumons pouvant nous causer des problèmes respiratoires s’il y en a en trop grosse quantité. L’autre façon est en mangeant ces déchets. En nous alimentant d’animaux marins ou terrestres vivant dans des territoires pollués, nous mangeons sans le vouloir les particules de plastiques contenues dans leur organisme. De plus, ces particules sont si fines que nous n’arrivons pas à les filtrer, alors elles sont présentes dans notre eau courante. Ainsi, nous avons retrouvé du plastique dans les selles de certains êtres humains.

Il faut agir rapidement, car la pollution par le plastique n’affecte plus seulement l’environnement, mais également la santé humaine.

Une solution parmi tant d’autres

La solution que nous avons choisie est la goutte d’eau biodégradable. Cette bulle d’algues brunes comestibles a été conçue par trois étudiants du Royal College of Art situé à Londres : Rodrigo Garcia Gonzalez, Pierre-Yves Paslier et Guillaume Couche.

Le concept de leur projet est d’éliminer les bouteilles de plastiques à usage unique en les remplaçant par des membranes biodégradables faites d’algues. Cette bulle de la grosseur d’une grosse tomate cerise contient 40ml de liquide. L’utilisation de cette invention est très simple. Il suffit de mettre la poche de texture gélatineuse dans votre bouche et de la croquer. Par la suite, vous avez le choix, vous pouvez soit avaler l’algue ou la jeter. Ne vous faites pas d’inquiétude, les deux possibilités sont tout aussi écologiques!

Ses avantages

Ce produit a énormément d’avantages dont son prix, sa conception et les options diverses qu’il nous permet. Pour commencer, son prix de production est moins coûteux que celui des bouteilles de plastique puisque faire pousser des algues coûte beaucoup moins cher qu’acheter et transformer du pétrole. Cela aura pour effet d’avoir un coût de vente moindre. Pour continuer, les algues utilisées en laboratoire pour la fabrication ont des caractéristiques formidables. Elles ont la capacité de pousser très vite, jusqu’à un mètre par jour. En plus, dû à leur longue existence sur Terre, la nature sait comment recycler et réutiliser les composantes de ces plantes marines. Pour conclure, la bulle d’algue n’est pas seulement faite pour mettre de l’eau, on peut y mettre n’importe quel liquide tel que des cocktails, des boissons énergisantes, etc. Par exemple, lors du marathon de Londres de 2019, des bulles contenant de l’énergisant étaient distribuées pour les coureurs. Avec ses avantages intéressants, on espère que cette bulle réduise l’utilisation de bouteilles plastiques.

La mise en marché

Il y a quelques années, les jeunes étudiants avaient acheté en grande quantité les matériaux nécessaires à la production de leur création en espérant distribuer leur goutte d’eau lors de grands rassemblements. En publiant une vidéo d’eux utilisant leur bulle, les inventeurs et leur projet sont devenus viraux et quelques entreprises les ont approchés ce qui leur a permis de signer leurs premières licences commerciales. Aujourd’hui, cette invention est vendue dans quelques pays européens seulement, mais la vente des prototypes de gouttes est en expansion continuelle et bientôt sur le marché du commerce mondial.

Cette équipe d’entrepreneurs n’arrêtera jamais de nous surprendre. Elle est en train de concevoir de nombreux produits faits à base d’algues comme des boîtes repas ou des sacs à aliments secs biodégradables.

En conclusion, ces faits nous démontrent que nous devons faire plus d’efforts pour essayer de sauver notre planète et que de simples solutions comme une bulle d’eau peut faire une énorme différence.

 

Victoria Brouillette
Marianne Cartier

Lire l’article sur Environnement : Un monde de solutions

Références :
TV5 Monde
Cosmopolitan
Greenpeace 1
Greenpeace 2
National Geographic
Tf1 info
La Presse
30 millions d’amis

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