Du cinéma vert ?
Par Yann Lagarde et Samuel Majeau
En collaboration avec l’école secondaire Soulanges, Curium est fier de partager avec vous, une fois par mois, des textes du projet Environnement : un monde de solutions.
Depuis plus de 100 ans, nous créons et publions des œuvres cinématographiques comme bon nous semble, mais il y a des difficultés à établir des compromis entre la liberté artistique et le respect de l’environnement. Selon une étude menée à l’Université de Californie à Los Angeles, l’industrie du cinéma serait la deuxième industrie la plus polluante de la région après les raffineries.
En effet, beaucoup de productions ont besoin de construire des décors, pour parfois les détruire. Le reste est jeté. On évalue qu’environ 30 000 tonnes de matériaux pour les décors ont ainsi été jetés en 2019 au Québec. Il ne faut pas oublier les effets spéciaux qui, selon une étude de l’Université de Californie à Los Angeles, auraient relâché 144 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère de cette région en 2006.
C’est là qu’Ecoprod entre en jeu. Ce collectif français, lancé en 2009 qui œuvre comme consultant en audiovisuel, a créé un calculateur d’empreinte carbone pour les productions cinématographiques. Dans ce calculateur, il faut indiquer à peu près tout ce qui sera utilisé lors du tournage et de la post-production en plus de tenir compte des déplacements et de la promotion de l’œuvre.
Puisque les organisations signent avec Ecoprod, elles s’engagent à respecter les suggestions d’Ecoprod. Cependant, si une production ne respecte pas son engagement, les experts du collectif suggèrent une « taxe pollueur payeur ».
En France, Ecoprod est composée de 9 organisations dont le CNC, TF1 et France Télévision. Ces organisations soumettent leurs productions à ce test.
Pour lire l’article complet :
http://environnement.mongroupe.ca/le-cinema-vert
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