Le selfie parfait (selon la science)
Selfie harm
En février dernier, le photographe John Rankin Waddell a photographié des adolescentes de 14-18 ans et leur a demandé de retoucher elles-mêmes les photos afin de les rendre acceptables sur les réseaux sociaux.
Enjolivement anodin à l’instar du maquillage ou chirurgie esthétique visuelle ? Le débat est lancé.
La dysmorphie Snapchat
Des yeux agrandis, un nez fin, une bouche rouge et pulpeuse… L’utilisation répandue des filtres alimente parfois le désir de se transformer définitivement !
Selon un sondage réalisé en 2017 auprès de chirurgiens plasticiens américains, 55 % des patients souhaitent passer sous le bistouri pour être plus beaux dans leurs selfies. Et fi ni l’époque où ils utilisaient des photos de célébrités comme référence. Objectif : devenir leur propre image filtrée ! Depuis 2015, on nomme ce phénomène la dysmorphie Snapchat.
On ne s’en sort pas : si on veut être bien dans notre corps et notre tête, il faut s’accepter tel quel. Sans filtre, ni Facetune !
Selfie parfait
Un chercheur de l’Université de Standford, aux États-Unis, s’est sérieusement penché sur la question. Après l’analyse de deux millions de photos à la recherche des caractéristiques communes des plus populaires, on peut conclure qu’il faut :
- Être une femme
- Avoir les cheveux longs
- Ne pas cadrer tout le front
- Avoir le visage incliné, en haut du cadre et couvrir 1/3 de la photo
- Surexposer le cliché pour éliminer les imperfections
- Ajouter une bordure blanche pour un effet vieillot branché.
Voilà, vous savez tout !
Accro ou pas ?
Publier un selfie stimule une région du cerveau qui sécrète de l’adrénaline et peut donc provoquer une forme de dépendance.
1. Quelles sont vos attentes ? Divertir les foules ? Attirer l’attention de l’être aimé ? Connaître la gloire éternelle ? Allez, la vérité !
2. Comment jugeriez-vous ce selfie s’il était publié par un ami ? Les études montrent que vous évaluez mieux les selfies des autres que vos propres créations.
3. Comment vous sentez-vous après ? Que faites-vous dans l’heure qui suit la publication ? Si vous poursuivez votre vie comme si de rien n’était, tout baigne. Si vous observez votre cellulaire en guettant chaque nouveau like, vous dépendez peut-être un peu de l’approbation des autres. À méditer !
Texte : Jade Bérubé, Julie Champagne
Ses tres interesesant👍
👍tres interesant
1.lattention de mes ami 2.Ce me san correct 3.je san rien