3 mythes sur le métier de testeur de jeux vidéo

12 novembre 2019 - Curium

Dans le jargon, on les appelle QA Tester (QA) ou Testeurs en Assurance Qualité. Leur travail : tester des jeux vidéo. Un emploi de rêve ?

Mythe 1

Jouer à des jeux vidéo toute la journée, c’est le paradis du gamer.

À priori, c’est vrai. Une majorité de la journée est consacrée au jeu. Mais pas forcément comme on l’imagine. On teste des versions non terminées du jeu. On fouille dans les bogues.

En clair, un QA peut passer des heures sur un même segment. «Un joueur a essayé d’ouvrir un menu et une fois sur quatre le jeu plante ? C’est en partie aux QA de tenter d’identifier la source du problème», dit Gabrielle, chef d’équipe en assurance qualité dans une boîte de développement de jeux vidéo de Montréal. Comment ? En ouvrant le menu à répétition jusqu’à ce qu’il identifie l’origine du bogue. Moyen excitant.

On recourt aussi au QA pour s’assurer de la fonctionnalité d’ajouts dans le jeu. Les testeurs suivent alors un protocole strict qui leur indique quoi tester, pour ne rien oublier. Leur but : déceler les incohérences, les boutons non fonctionnels ou les textes manquants. Le testeur doit ensuite remplir une fiche destinée aux programmeurs, artistes et animateurs qui devront rectifier le tir.

Jouer toute la journée ? Oui. Comme à la maison ? Pas du tout.

Mythe 2

N’importe qui peut devenir testeur de jeu vidéo.

Oui… et non !

Bien qu’il n’y ait pas de qualifications spécifiques requises, outre un diplôme secondaire, les gens avec une formation sont souvent privilégiés. Des études en programmation, modélisation ou animation 2D/3D, design de jeu vidéo, design de niveau, etc. font la différence entre un candidat « OK » et un super candidat.

Qualités recherchées
– Sens de l’observation et de l’organisation
– Patience
– Capacité à effectuer un travail routinier
– Esprit critique

Pour joueurs aguerris à l’aise avec différents types de jeux et de plateformes (PC, console, mobile, etc.). Néophytes s’abstenir.

Mythe 3

C’est l’occasion de tester tous les jeux avant tout le monde.

Selon qu’il travaille pour une compagnie directement, Ubisoft par exemple, ou dans une compagnie de sous-traitance, comme Keywords Studio ou VMC, le QA ne testera pas les mêmes jeux.

Chez Ubisoft Montréal, on teste les jeux d’Ubisoft Montréal, sur place. Dans une compagnie de sous-traitance, c’est plus changeant. Certains studios font tester leurs jeux à l’externe. Il ne serait donc pas impossible chez VMC, basé à Montréal, de tester les jeux Riot Games (League of Legends), basés en Californie.

Texte : Pierre-Yves Villeneuve

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Une réponse à “3 mythes sur le métier de testeur de jeux vidéo”

  1. Anonyme dit:

    jsp pas cest quoi cas
    🙄