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LGBTQIA+: La révolution des genres

7 juin 2018 - Curium

L’homosexualité et la transsexualité ont longtemps été vues comme des maladies mentales. Heureusement, les mentalités évoluent.

Les psychiatres ne considèrent plus l’homosexualité et la transsexualité comme des troubles psychologiques. Pourtant, la santé mentale de la communauté LBGTQIA+ reste préoccupante : anxiété, dépression, détresse psychologique… Ils sont plus nombreux à avoir des idées noires et le pourcentage des tentatives de suicide est de cinq à sept fois plus élevé que dans le reste de la population.

« Mais ce que les recherches nous montrent, c’est que leur mauvaise santé mentale ne provient pas de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, mais de la discrimination qu’ils vivent », explique Martin Blais.

De nombreux jeunes LGBTQIA+ vivent dans la peur qu’on découvre leur orientation sexuelle ou leur transidentité. Certains subissent de la violence, de l’intimidation ou du rejet.

« Or, quand ils vivent dans un milieu qui les soutient (famille, école, équipes sportives…) et une société plus inclusive, les jeunes LGBTQIA+ ont une aussi bonne santé mentale que les jeunes hétéros », ajoute Martin Blais.

 

Texte: Raphaëlle Derome

Cet article est tiré de notre numéro spécial :  LGBTQIA+ C’est quoi ton genre ? Commandez-le ici !

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