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Dans les abysses [VIDÉOS]

21 août 2017 - Curium

On a exploré l’Arctique. On a sillonné l’Antarctique. On a même passé des mois complets dans l’espace. Mais les profondeurs sous-marines ? Mystère…

Les fonds marins sont le plus grand écosystème de la planète. C’est le plus vaste espace où la vie peut se développer. Pourtant, on ne connaît presque rien des phénomènes et créatures étranges qui se cachent sous les profondeurs.

Il faut dire que les abysses ne sont pas l’endroit idéal pour un party entre amis. Une noirceur absolue, un froid paralysant (2 °C), une pression fatale… À 4 000 m de profondeur, la pression se compare au poids d’une vache posée sur un ongle. À 10 000 m, c’est le poids d’un éléphant !

Étranges signaux de fumée !

On a longtemps assumé que les abysses étaient inhabités. Après tout, sous la barre des 200 m, il n’y a tout simplement aucune lumière… donc aucune végétation possible ! Grave erreur. Les technologies nous confirment que les entrailles des océans accueillent une faune luxuriante. C’est la découverte de mystérieuses sources hydrothermales, il y a 40 ans, qui a bousculé les lois sur les origines de la vie. « Ces cheminées libèrent une étrange fumée noire ou blanche dans l’océan, créant ainsi des foyers d’eau pouvant atteindre 400 °C », explique Yann Lelièvre, spécialiste des écosystèmes profonds. Les premiers fumeurs noirs ont été découverts lors d’une expédition du submersible américain Alvin, le long de la dorsale océanique des Galápagos. Après une heure et demie de descente, une découverte géologique majeure confirme ce que plusieurs océanographes soupçonnaient déjà : la présence de sources chaudes dans les profondeurs abyssales.

[VIDÉO] Fumeurs noirs : cheminées des abysses

Barrière de mystère

Comment expliquer la présence de cette faune exotique, alors que la lumière est absente ? La réponse se cache dans les mystérieuses fumées sous-marines. On y trouve des éléments chimiques qui représentent une source d’énergie utilisable par les micro-organismes, avant de servir eux-mêmes de gueuleton aux autres espèces. Ces sources se trouvent sur les dorsales océaniques, c’est-à-dire des chaînes de montagnes sous-marines qui serpentent autour du globe, sur quelque 60 000 km et à près de 3 000 m de profondeur. « Pour le moment, on en a exploré seulement 5 % », dit Yann Lelièvre. Grâce aux avancées technologiques, cette barrière autrefois infranchissable commence à livrer ses secrets. Le Canada est d’ailleurs l’un des acteurs principaux dans cette aventure, puisqu’il dispose du plus grand observatoire sous-marin au monde, Ocean Networks Canada. Va voir leur Instagram, ça vaut le détour!

[VIDÉO] Un terrifiant poisson des profondeurs filmé pour la première fois!

-Marion Spée

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