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Encyclopédie des solutions: crabe de ménage

27 septembre 2017 - Curium

En collaboration avec l’école secondaire Soulanges, Curium est fier de partager avec vous, une fois par mois, des textes du projet Encyclopédie des solutions pour protéger l’environnement.

 

 

Par Xavier Leduc et Emma Pelchat-Laflamme

 

La beauté ne suffit pas

Que dire de la Grande Barrière de corail si ce n’est que celle-ci s’étale sur un total de 348 000 kilomètres carrés et qu’elle regorge de créatures magnifiques comme, par exemple, une variété de 400 espèces de coraux ? Elle est d’une beauté époustouflante ! Ou bien l’était, car malheureusement, sa beauté n’a pas suffi à stopper les activités humaines désastreuses polluant son environnement.

Les activités minières et portuaires peuvent être dévastatrices. Certaines compagnies liées à ces activités se permettent de déverser leurs déchets dans l’océan et les lagons, polluant ainsi les eaux de la côte. De plus, le Queensland, un des États de l’Australie, possède un vaste territoire dédié à l’agriculture. Pour bien entretenir ces terres, certains agriculteurs ont recours aux pesticides, mais ces pesticides sont absorbés par les sources d’eaux environnantes et, malencontreusement, se rendent jusqu’à l’océan où ils polluent la Grande Barrière de corail.

Un bon nettoyage

Une solution a été trouvée pour atténuer ce problème : l’élevage de crabes, mais pas n’importe quels crabes évidemment : une sorte de crabes qui nettoie les coraux en mangeant le mucus et la pollution qui se retrouvent sur ceux-ci. Ce sont les crabes Trapezia, surnommés en anglais «Housekeeper»  qui signifie « femme de charge». Le mucus ainsi que la pollution ingérés par le crabe ne semblent pas avoir beaucoup d’effets sur lui-même si ce mucus est sa principale source de nourriture. À sa mort, la pollution ingérée par le crabe ne retourne pas entièrement dans l’océan sous la même forme qu’au départ puisqu’une partie de celle-ci a d’abord été digérée.

Ce qu’il y a d’extraordinaire avec cette solution, c’est qu’elle est naturelle et n’entraîne que très peu de dommages.  Ces petits crabes, mesurant seulement 1 millimètre, dépendent des coraux pour survivre et inversement. La santé des coraux s’améliore ainsi grâce à ces crustacés puisqu’ils retirent les déchets qui se retrouvent sur ces coraux.

Pour lire l’article complet :

http://environnement.mongroupe.ca/crabe-de-menage

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