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Agriculture urbaine

5 juin 2015 - Curium

sarah.une

Salut tout le monde!

J’ai participé récemment à une promenade de Jane. Qu’est-ce que c’est? Ce sont des ballades organisées un peu partout dans le monde (surtout en Europe et en Amérique) au début du mois de mai, et qui permettent aux citoyens de découvrir leur ville. Ces promenades sont ainsi nommées en hommage à l’écrivaine Jane Jacobs, une militante écologiste qui a changé le cours de l’urbanisme dans de nombreuses villes nord-américaines . La promenade que j’ai faite était à Montréal et avait pour thème l’agriculture urbaine.

Il y en existe différents types:

 

santropol
Le toit du Santropol. Photo: David Champagne

 

Les toits verts : Ces toits végétaux sont surtout utilisés pour contrer les îlots de chaleur (ces endroits où la température est plus élevée que dans d’autres parties de la ville). Bien que cela coûte cher et qu’il faille certaines conditions pour en avoir un, beaucoup l’adoptent, car il permet aussi de cultiver fruits et légumes. À Montréal, le Santropol Roulant, par exemple, est un organisme qui utilise les fruits et légumes produits sur son toit vert pour faire des repas chauds qui sont livrés aux personnes âgées ou en manque d’autonomie. Cela permet aussi aux personnes défavorisées d’avoir accès à des fruits et légumes frais (et biologiques) à moindre coût.

 

ruches
Ruche au Champ des possibles, dans le Mile end

 

Les ruches urbaines : Il s’agit surtout de protéger les abeilles qui disparaissent progressivement dans les villes. Plusieurs végétaux sont d’ailleurs plantés exprès pour les abeilles, c’est ce qu’on appelle les plantes mellifères, qui produisent un nectar très sucré que les abeilles collectent, comme le trèfle blanc, la verge d’or, l’asclépiade, le pissenlit, etc. Il y a environ 200 ruches à Montréal, qui produisent jusqu’à 3 tonnes de miel par an.

 

jardin
Un jardin communautaire dans le quartier Pointe St-Charles. Photo: Éric Duchemin

 

Les jardins communautaires : Selon le quartier, ils sont divisés en petites parcelles réservées à chaque habitant qui en fait la demande. On peut y cultiver fruits et légumes et récolter le produit de sa parcelle. Ils permettent aussi à ceux qui n’ont pas forcément accès à des légumes frais d’en avoir régulièrement. Il y a 97 jardins communautaires à Montréal, répartis en 8500 parcelles.

 

 

ruelle
Une ruelle champêtre. Source: Institut national de santé publique.

 

Les ruelles champêtres : Ces ruelles sont interdites à la circulation. On y a enlevé l’asphalte pour y mettre du gravier, de l’herbe, des pavés et pour y mettre de la végétation. Il y a aussi les ruelles vertes qui fonctionnent sur le même principe, mais qui ne sont pas forcément interdites à la circulation. Plus d’une centaine ont vu le jour à Montréal, et une dizaine sont aménagées chaque année.

 

Ce n’est qu’une petite liste, car il existe d’autres alternatives comme les jardins collectifs, les houblonnières, etc.

J’espère que vous en savez un peu plus maintenant, et si vous voulez avoir plus d’informations, voici quelques liens:

Agriculture urbaine à Montréal :

http://agriculturemontreal.com/  

http://www.ecologieurbaine.net/fr/

http://santropolroulant.org/fr/

 

Les Promenades de Jane : http://janeswalk.org/

 

À bientôt!

Sara

 

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